L'euthanasie et la législation (ecjs)
Pour la légalisation de l'euthanasie:
* Fin de la souffrance
* Effectuer une euthanasie dans un cadre médicalisé évite la clandestinité et permet de limiter certaines dérives.
* Vision de la dignité humaine : * la maladie est perçue comme une dégradation inacceptable; * la maladie peut entraîner des altérations des facultés psychiques * dépendance très importante ou totale de l'aide d'autrui. * sentiment d'inutilité sociale.
* Vision de la liberté de l'Homme : * l'Homme est seul titulaire des droits associé à son corps, seul maître de sa vie ; c'est l'application de la liberté individuelle. * liberté de choix du malade, qui sait mieux que quiconque ce qu'il désire.
Contre la légalisation de l'euthanasie :
* Raisons d'ordre moral :
* Incompatibilité avec une certaine vision de la pratique des personnels soignants, telle qu'elle apparaît dans les différentes versions du serment d'Hippocrate.
* En cas d'incapacité de décider (inconscience, lourd handicap mental, démence etc.), la décision doit être prise par quelqu'un d'autre.
* Inutilité : une partie des médecins estime que les progrès en matière de traitement de la douleur et de la souffrance rendent l'euthanasie inutile.
L'euthanasie en France
Bien que la législation française ne reconnaît pas l’acte d’euthanasie en lui même, il n’en est pas moins réprimé. Il n’y a pas d’infraction d’euthanasie prévue dans le code pénal. Cependant, celle-ci est constitutive d’une infraction pénale.
En France, la loi considère, qu’on ne peut pas disposer librement de son propre corps. Il s’agit du principe d’indisponibilité du corps humain. Donc, le consentement de la victime ou sa demande ne peut justifier l’infraction.
L’infraction pénale retenue en cas d’euthanasie peut prendre la forme de la non assistance à personne en danger, d’empoisonnement et, même de meurtre.
Si l’euthanasie a été pratiqué par un membre du corps médical dans l’exercice de ces