L'homme et la mer, victor hugo
Charles Baudelaire est un auteur du XIXème siècle, il fait parti de la génération des poètes maudits, c’est à dire qu’il se sent incompris par les gens de son époque. En 1857, il publie les Fleurs du Mal, intégrant la quasi-totalité de son œuvre poétique depuis 1840. La partie Spleen et idéal, première partie du recueil contient 85 poèmes exprimant principalement la mélancolie et le désespoir. L’homme et la mer est le 14ème poème de cette section. A travers ce poème de quatre quatrains d’alexandrins, Baudelaire chercher à établir une relation entre l’homme et la mer, à montrer qu’ils égaux avant de briser cette égalité.
Le poète cherche à établir une relation entre l’homme et la mer. L’auteur commence le premier vers pars « Homme libre, toujours tu chériras la mer », il établit ici entre les deux protagonistes une relation qui se veut éternelle « toujours ». Dans le titre, il utilise la conjonction de coordination « et » qui renforce ce lien, ils sont indissociables l’un de l’autre. Plus que ça, ils sont de la même famille, « frères » (v.16). Il commence par s’adresser à l’homme en utilisant le pronom « tu » (v.5), avant d’effectuer une certaine fusion entre les deux, en utilisant « vous » (v.9), il joue avec l’énonciation afin de faire de l’homme et de la mer un seul être, l’homme s’apparent et devient la mer. Baudelaire a organisé le poème selon une structure en miroir où l’homme regarde son double, son frère jumeau. La mer est le miroir de l’homme (v.2) qui lui permet de contempler son âme (v.2), l’homme a donc besoin de la mer pour regarder en lui, il sont complémentaires. Le poème est construit de rimes embrassées, tantôt l’homme embrasse la mer, tantôt la mer embrasse l’homme, cela intègre une relation physique, en plus de spirituelle.
Le poète cherche à imposer une certaine égalité entre eux et à montrer leurs différents points communs. Il les élève au même niveau car il compare la mer à un être humain en la