L'homme et la science
La science est le résultat de l’enchaînement logique des idées et des actions surgies à travers l’histoire de l’homme, le menant vers la découverte progressive des structures qui composent la matière vivante et la matière en apparence inerte, c’est à dire l’univers biologique et l’univers physique en tant que systèmes.
Ces idées et ces actions passent par des phases d’expérimentation, d’analyse, d’analogie et de synthèse pour aboutir à des notions définitives ou provisoires selon les aléas de la pensée changeante des hommes, mais, dans tous les cas, elle apparaissent une fois définies et dans leur temps comme rationnelles.
Elle est aussi ce que l'on sait pour l'avoir appris, ce que l'on tient au sens large, l'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives, vérifiables.
II. Les sciences que nous connaissons
Les sciences que nous connaissons sont :
2.1. Sciences fondamentales et appliquées
Les sciences fondamentales visent prioritairement l'acquisition de connaissances nouvelles. Cette classification en première repose sur la notion d'utilité : certaines sciences produisent des connaissances en sorte d’agir sur le monde (les sciences appliquées), c’est-à-dire dans la perspective d’un objectif pratique, économique ou industriel, tandis que d'autres (les sciences fondamentales) visent prioritairement l’acquisition de connaissances nouvelles abstraites. Néanmoins, cette limite est floue. Les mathématiques, la physique ou la biologie peuvent aussi bien être fondamentales qu'appliquées, selon le contexte. L’astronomie est une discipline qui relève dans une grande mesure de la science fondamentale. La médecine, la pédagogie ou l'ingénierie sont au contraire des sciences essentiellement appliquées (mais pas exclusivement).
2.2. Sciences nomothétiques et idiographiques
Un classement des sciences peut s'appuyer sur les