L'homme ne peut pas vivre sans lois
L'homme ne peut pas vivre sans lois. Aristote disait que « l'être humain est un animal social». En tant que tel, il vit avec ses semblables avec lesquels il entretient des relations régies par des règles et qui s'appuient sur des valeurs, des idéaux, des croyances partagées, ainsi, il partage avec ses derniers, des principes et des valeurs auxquels il croit, qu'il respecte et qui l'engagent vis-à-vis de lui-même et des autres.
Au sens le plus large, la loi désigne «toute règle de droit, présentant un caractère général, impersonnel et obligatoire, émanant de l'autorité publique».
La loi permet de régulariser les comportements de l'Homme, si celle-ci est enfreinte par autrui, celui-ci/ celle-ci se verra imposer une sanction.
C'est cette volonté perpétuelle à vivre en groupe qui crée les conflits, puisqu'un Homme vivant seul ne peut décemment nuire qu'à lui-même. En ce basant sur ce fondement que les litiges naissent des relations humaines, nous pouvons clairement énoncé le fait que la loi permet de prévenir et régler les conflits entre les Hommes.
Une société est toujours composée de plusieurs individus, on suppose donc que les êtres identiques éventuellement rivaux et opposés (Hobbes, Rousseau) se réunissent pour vivre ensemble sous la règle commune qu’ils instituent (une forme de contrat social).
Rousseau se propose de donner les effets bénéfiques du pacte social par rapport à un état de nature fictif réduisant l’Homme à un comportement quasi animal. Selon lui, l’état de nature désigne l’état de l’homme, dans lequel on lui a enlevé tout ce que la société lui a apporté, en particulier les liens sociaux. Dans cet état, l’Homme ne raisonne qu’en suivant son instinct propre. On peut opposer l’état civil à l’état de nature : dans l’état civil, l’Homme est intégré dans la société, il possède des liens sociaux et prend ses décisions en tenant compte des personnes.
Rousseau nous explique que le passage de l’état de nature à l’état civil