L'homme travaille t-il uniquement dans le but de satisfaire ses besoins ?
Le travail passe souvent pour une activité pénible et mutilante dans la mesure où son étymologie latine évoque un instrument de torture : « le tripalium » formé de trois pieux. C’est-à-dire, trois bâtons, deux verticaux et un placé en transversale auquel on attachait les esclaves pour les punir. On pourrait donc se demander pourquoi travaille-t-on et/ou que nous apporte le travail. Toutefois, nous savons qu’il nous permet de satisfaire nos besoins humains. Ce questionnement nous amène donc au problème philosophique suivant : « L’homme accomplit-il une activité dans le seul but de donner de la satisfaction à ce qui est nécessaire à son existence ? ». Afin de répondre à cette question il conviendra de voir, dans un premier temps, que oui, le travail est un moyen de subvenir et de satisfaire ses besoins. Puis dans un second temps, que le travail est une transformation importante pour l’homme ; et pour finir nous verrons que le travail est un facteur d’intégration sociale.
En premier lieu, le travail est un moyen de subvenir à ses besoins personnels.
Dans un premier temps, le travail en une nécessité.
Tout d’abord, donnons la définition du mot « nécessité » : « Caractère de ce qui est absolument obligatoire, ce dont on ne peut se passer, ce qu’on ne peut éviter, tout ce qui est impossible de se soustraire ». En effet, l’homme ressent la nécessité de travailler dans la mesure où il doit satisfaire un certain nombre de besoins naturels. On pourrait aussi donner une définition philosophique du mot « besoin » : « Ce qui est nécessaire à l'existence, à la conservation ou au développement d'un être vivant. Les besoins strictement vitaux sont : boire, manger, dormir ». Nous remarquons que le mot « nécessaire » apparait dans cette définition, ce qui nous montre bien le lien entre les besoins et la nécessité. Le travail est, par conséquent, nécessaire à l’homme afin de vivre ou même,