L'homme à t'il besoin des autres
Dissertation 1
Présenté à
Jean-Yves Bergeron
Dans le cadre du cours
Philosophie- L’Être Humain
340-102-03 gr.00114
Collège Marie-Victorin
27 avril 2010
B. L’HOMME A-T-IL BESOIN DES AUTRES?
Depuis que la famille des hominidés existe, elle a su développer les caractères évolutifs qui l’ont renforcie et qui lui ont donné un avantage certain envers les facteurs environnementaux négatifs pour la conservation de son entité biologique, sa survie. D’une simple variation biologique, comme le développement du pouce, on passe à une habileté spécifique, comme l’écriture, qui mène ultimement au développement de l’intelligence et à l’apparition de la raison et de la vertu. Au fil des millions d’années d’adaptation, l’humain a presqu’inconsciemment établi un mode de vie favorable autant à sa survie qu’à celle de l’espèce : la société. Cependant, force est de constater que de nombreuses inégalités régissent l’homme de part et d’autre du globe. À partir de ces constats, un questionnement sur la valeur éthique de l’homme moderne, prisonnier de la société pourtant essentielle à son accomplissement, enflamme les pensées. Selon Darwin, l’humain est avant toute chose une entité biologique qui cherche à conserver son état de vie. Il va donc acquérir des comportements favorables à sa plénitude et à sa conservation personnelle. Afin d’extrapoler sur la nature de l’Homme, Rousseau propose une avenue où l’humain ne se serait jamais regroupé en société et ne se serait concentré que sur les renforcements positifs de son existence. Après avoir exposé en détail les deux conceptions, je proposerai une avenue quant au caractère que l’homme emploie dans son rapport aux autres hommes.
En se basant sur de multiples observations de la faune et de la flore, il est évident que Darwin a visé juste par rapport à l’évolution des espèces. Dès lors, on constate que les critères de sélection et de variation s’appliquent à toute forme de vie, y compris l’humain. L’humain n’est