Composition d’histoire : l’humanisme repense l’homme

L’humanisme est un courant de pensée européen qui émergea à la Renaissance, en réaction au dogmatisme du Moyen Age. L’humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre-arbitre, plaçant l’Homme au centre des préoccupations.
Nous verrons dans un premier temps la lutte des humanistes contre l’ignorance, puis nous aborderons les nouveautés scientifiques qu’apporte l’humanisme, et enfin le rapport de l’humanisme aux croyances religieuses.

L’humaniste lutte contre l’ignorance, en prônant comme valeur suprême la vérité. Il considère les humains comme des personnes pensantes, qui peuvent réfléchir et qui possèdent une conscience et un libre-arbitre. A ce titre, il souhaite que l’homme possède des connaissances, afin de les exploiter pour sa réflexion. Il est donc important pour les humanistes de diffuser la culture, en particulier par des textes. La nouveauté technologique que représente l’imprimerie de Gutenberg sert ce courant humaniste, en permettant une production accrue des textes et donc une diffusion plus large. Les humanistes commencent apprennent plusieurs langues afin de traduire des textes, toujours dans le but de favoriser les connaissances. Tout d’abord, ils apprennent le latin et le grec, pour être cultivés, puis l’hébreu, afin de lire la Bible en version originale, enfin les langues vulgaires (français, anglais…), et enfin l’arabe, pour la science. En effet, les humanistes donnent également une grande importance au développement des sciences.

Longtemps la science n’a pas été « l’amie » de la religion, car on craignait que ses données ne servent pas la croyance religieuse. Or les humanistes ont souhaité favoriser la connaissance scientifique. Le courant humaniste s’est accompagné d’un développement considérable dans plusieurs domaines scientifiques. L’anatomie humaine a connu de grands progrès grâce aux premières dissections humaines, malgré l’interdiction de l‘Eglise