l'Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique
MATHIEU T ES 2
Bérénice 25/09/2013
Dans l'Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, Emmanuel Kant souligne l’ambiguïté du rapport entre l'Homme et la société dans laquelle il vit et la réaction de l’être humain envers celle-ci. Le philosophe ici soutient que l'Homme est donc à la fois sociable et insociable « […] ses compagnons qu’il supporte de mauvais gré mais dont il ne peut se passer. ». Mais, cette ambivalence est-elle profitable aux Hommes ? A un certain degré peut –elle devenir nuisible ?
L'Homme à l'état de nature, c’est-à-dire l'homme en tant qu'animal en l'absence de lois est un être complexe, il possède des particularités antagonistes. Toute fois l’influence de sujets estrangers le pousse à évoluer.
Chez l'Homme dénué de toute impact extérieure, il est inné, selon E. Kant, de créer des liens, de s'allier à autrui. Ainsi, ce premier a pour particularité de s'agréger; ce qui mène à la notion de développement de dispositions naturelles. Cette idée traduit l'importance de la socialisation dans la considération que l'homme a de lui-même. En effet, les interactions avec autrui le mènent à un sentiment de satisfaction. Ici se raccroche donc à l'état de nature de l'Homme la conséquence des rapports avec la société. Suite à ces relations l’être humain devient civilisé, transformé par la culture.
Par la suite, le propos antithétique de l'insociabilité de l'homme est explicité. Effectivement, à l'état de nature l'être humain à pour essence de s’écarter du reste de la société. De part cet instinct il est voué à dominer, à imposer ses propres règles à destination des autres sujets. De ce fait, le caractère dominateur de l'être humain fait surface, mais celui-ci anticipe tout de même de futures contestations.
Malgré la connaissance des réactions d'autrui, l'homme ne peut se détacher de son instinct de conquérant et engendre des rivalités. Ainsi, l'homme est voué et paré à