L'image de paris dans le père goriot
* Introduction
Au XIXe siècle, Paris, foyer de la vie politique et sociale et par conséquent lieu d’apprentissage, constituait le lieu d’observation incontournable pour tout auteur réaliste soucieux de décrire et d’expliquer la société de son époque. Ainsi Balzac place-t-il La Comédie Humaine au cœur du contexte parisien. Clé de voûte de cette œuvre colossale, Le Père Goriot, archétype du roman d’apprentissage est ainsi utilisé par l’écrivain afin d’étudier les différents types humains et de nous faire part de sa propre vision de Paris.
I/ Une ville symbolique 1) Le rêve parisien a. Un Paris luxueux et effervescent
Paris véhicule l’image du luxe et de l’effervescence, c’est l’image de la haute société et de la richesse ainsi que celle de la modernité et de la jeunesse. Les soirées parisiennes sont toujours animées que ce soit par les bals, les divers salons ou encore les nombreux théâtres « Théâtre de la Cité », « Théâtre italien », « Théâtre du boulevard Saint-Martin ». Les bals donnés et notamment celui de la vicomtesse de Beauséant sont de véritables événements dans la petite vie parisienne, toute la bonne société se bat pour se faire inviter et cherche à se mettre sous ses meilleurs atouts pour y assister, dépensant inconsciemment des sommes considérables pour leurs toilettes, robes et bijoux. C’est finalement une réelle compétition qui s’installe, une course acharnée pour accéder au rang le plus haut et le plus prestigieux dans ce monde à part. La vie parisienne est donc loin d’être calme, Rastignac par exemple, alors encore ignorant d’un tel monde, découvre rapidement le faste et le luxe des salons parisiens et y succombe. Il est pris par cette spirale infernale qu’est Paris, et, depuis, ne cesse de faire des allers-retours entre les différents salons et la pension Vauquer, cette vie sans