L'immigration en france
L’action de l’Etat dans le domaine de l’immigration a commencé avec l’ordonnance du 2 novembre 1945, souvent modifiée entre 1974 (date de la fermeture des frontières à la suite du choc pétrolier) et 2005. La France, devant à la fois répondre à la pression migratoire et entrer dans le processus d’harmonisation des législations européennes, s’est engagée dans un mouvement de réformes.
La loi du 26 novembre 2003, relative à la maîtrise de l’immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité vise à « l’accueil généreux des immigrés » et au « renforcement de la lutte contre les filières de l’immigration clandestine sans laquelle un accueil de qualité n’est pas possible ». Elle réforme notamment le système de la « double peine » et impose une prise en compte de la réalité de l’intégration de l’étranger dans la société française. Les principales mesures de lutte contre l’immigration clandestine sont la création de fichiers des empreintes digitales et des photographies des étrangers sollicitant un titre de séjour ou un visa et les sanctions contre les mariages et les paternités de complaisance. Quelques mois plus tard, la loi du 10 décembre 2003, réforme quant à elle, les procédures d’asile. Son objectif est de réduire les délais d’instruction des demandes d’asile en unifiant les procédures d’asile et en les recentrant autour d’un Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA).
La loi du 24 juillet 2006 relative à l’immigration et à l’intégration, met en oeuvre une « immigration