L'indifference, une infraction?
Résumé sur L'indifférence, une infraction
Dans cet article, Philippe Toussaint nous parle d'un procès dit du collège Saint-pierre où un acquittement général a été prononcé à première instance. On pourrait le résumer à cela: quand il n'y a pas de preuve, on acquitte. Cependant, l'avocat général du procès, Mr Dauchot, a demandé que deux personnes, ayant été acquitté en première instance, soit condamnées. Pourtant rien de nouveau n'était apparu pendant le procès mais Mr Dauchot, a procédé à un éclairage nouveau sur les faits déjà observés auparavant. Il prend un point de départ : la souffrance, qu'on ne peut contester selon lui, est due à des actes pédophiles dont les enfants auraient été victimes. Les prévenus aurait dû s'en inquiéter, s'en attrister. On peut alors parler ici de non-assistance à personnes en danger. La condamnation des personnes, dans ce cas, est due au fait qu'elles n'ont pas réagi à ce qu'il se passait. Pour Mr Toussaint, un enseignant n'est pas juste tenu à enseigner aux élèves, il est aussi tenu à se soucier de la souffrance de ceux-ci, son rôle est aussi de s'en inquiéter. La justice évolue, et c'est une bonne chose car on ne s'inquiète pas juste de la personne qui a commis l'infraction mais bien aussi de la personne qui a laissé commettre cette infraction. L'avocat général a également demandé la condamnation d'un enseignant pour coups qui aurait humilié un élève en classe en l'obligeant à se dévêtir. Ces condamnations consisteraient à un sursis dans le but de faire réfléchir sur ce que la vie en société implique comme devoir. Il serait lâche, même si l'envie est forte, de se désintéresser aux affaires concernant la pédophilie. Mr Dauchot nous pousse à y réfléchir de manière plus approfondie ce qu'on peut réellement