L'infidelité
L’infidélité évoque inévitablement un sentiment de malaise et met en avant une tare de la société contemporaine. Dans une monde tel que le nôtre, plaçant la cellule familiale au centre de tout, il est logique de voir en l’infidélité et les relations extraconjugales quelque chose de purementnégatif. En effet, portant atteinte à l’une des valeurs les plus fondamentales véhiculée à la fois par l’Eglise et la société en général, l’infidélité est source de bien des ennuis. Aujourd’hui, beaucoup de mariages finissent en divorce et cela est souvent dû à certains comportements vus comme douteux au sein du couple.
Il faut cependant remettre cela en contexte et admettre que le rejet de l’infidélitése base sur une conception de la chose propre à chacun.
Même si la tendance est à la condamnation de ce comportement, il est des gens qui arrivent parfaitement à vivre avec.
Le concept et la vision que l’on en a ont très fort évolué au fil du temps et il est intéressant ici de dresser un bref historique de la chose, de manière à visualiser les raisons de son acceptation ou de son rejet.
Il y atrès longtemps …
Le terme « infidélité » est intimement lié au besoin primaire qu’est la reproduction. Depuis la nuit des temps, le but principal de chacun est de transmettre son héritage et son patrimoine génétique, et d’ainsi assurer sa descendance. En effet, quoi de plus important à la base que de s’accoupler pour se reproduire. Ce comportement primitif est d’ailleurs mis en évidence chez lesanimaux, et notamment chez les singes dont nous sommes censés descendre. L’on peut aisément affirmer que ceux-ci ne s’accouplent que dans une optique, celle de la reproduction. De la même manière, les premiers Hommes ne voyaient le sexe que comme une histoire d’accouplement aux seules fins de transmettre un héritage génétique déterminé.
C’est au fur et à mesure de leur éloignement avec leurslointains cousins les singes que les Hommes vont évoluer dans leur conception qu’ils ont de la chose. Cependant, et l’on peut y voir là une preuve flagrante d’un certain machisme, ce sont de tous temps les hommes qui furent privilégiés dans ce domaine.
Le couple morale et infidélité …
Sous la loi de Moïse, le genre masculin pouvait par exemple fréquenter des femmes à sa guise, que ce soient desprostituées ou des concubines. Parallèlement, les femmes étaient censées rester vierges jusqu’au mariage. Ces conceptions absolument inégalitaires furent reprises et transmises par beaucoup d’autres courants et notamment par l’Eglise Chrétienne qui affirmait, dans les premiers siècles après Jésus-Christ, qu’il était normal pour l’homme d’aller voir ailleurs,
Comme on peut le constater, l’adultèrefut depuis longtemps toléré voire admis. Les bénéficiaires de cette tolérance n’étant cependant représentatifs la plupart du temps que d’un seul des deux genres. La femme étant souvent considérée comme étant d’un rang inférieur à celui de l’homme, son adultère n’était pas envisagé sur un pied d’égalité avec celui de ce dernier. Tout était mis en œuvre pour peser sur le genre féminin. Si un hommeallait voir ailleurs, c’était à la femme d’en porter le fardeau et d’en assumer les conséquences car l’on présumait alors qu’elle n’avait pas rempli son rôle de femme en conservant son mari auprès d’elle.
Les hommes fidèles auraient un QI plus élevé que les infidels Londres, Grande-Bretagne – Une étude britannique aurait démontré que les hommes fidèles seraient plus intelligents que ceux qui...
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