L'infidelité
L’infidélité évoque inévitablement un sentiment de malaise et met en avant une tare de la société contemporaine. Dans une monde tel que le nôtre, plaçant la cellule familiale au centre de tout, il est logique de voir en l’infidélité et les relations extraconjugales quelque chose de purement négatif. En effet, portant atteinte à l’une des valeurs les plus fondamentales véhiculée à la fois par l’Eglise et la société en général, l’infidélité est source de bien des ennuis. Aujourd’hui, beaucoup de mariages finissent en divorce et cela est souvent dû à certains comportements vus comme douteux au sein du couple.
Il faut cependant remettre cela en contexte et admettre que le rejet de l’infidélité se base sur une conception de la chose propre à chacun.
Même si la tendance est à la condamnation de ce comportement, il est des gens qui arrivent parfaitement à vivre avec.
Le concept et la vision que l’on en a ont très fort évolué au fil du temps et il est intéressant ici de dresser un bref historique de la chose, de manière à visualiser les raisons de son acceptation ou de son rejet.
Il y a très longtemps …
Le terme « infidélité » est intimement lié au besoin primaire qu’est la reproduction. Depuis la nuit des temps, le but principal de chacun est de transmettre son héritage et son patrimoine génétique, et d’ainsi assurer sa descendance. En effet, quoi de plus important à la base que de s’accoupler pour se reproduire. Ce comportement primitif est d’ailleurs mis en évidence chez les