In est un privatif, l'inconscient peut être conçu comme une privation de conscience. Cela peut se comprendre de deux manières, être inconscient de ce qu'on fait lorsqu.on dort : c'est un état différent de celui de la conscience, ou être totalement privé de conscience lorsqu'on est évanoui. Ces deux acceptations de l'inconscient amènent à 4 interrogations fondamentales objet de débats et déf controverses entre les philosophes et les psychanalystes.
1) doit on renvoyer l'inconscient exclusivement du côté du corps ? Il serait l'ensemble des mouvements involontaires exécutés par la machine corporelle : réflexes respiration... Et aussi tous les mouvements acquis par habitude lorsqu'on s'habille ou fait du vélo par exemple. Il faut noter que ces actes ne sont pas nécessairement toujours inconscients. Ce qui va caractériser l.inconscient dans ces différents actes c'est l'absence de volonté. Si on renvoie l'inconscient du côté du corps alors on peut nier aussi l'existence d'un inconscient psychologique théorisé par Freud.
2) dans quelle mesure la psychanalyse est elle une science ? Que peut on dire de son objet l'inconscient et de ses méthodes et résultats ? Freud a expliqué que l.hypothese de l'inconscient était une hypothèse nécessaire, légitime et dont on possède de multiples preuves. Le rêve est la voie royale de l'inconscient et l'interprétation est la méthode pratiquée lors des cures psychanalytiques. Popper, philosophe et épistémologue conteste à la psychanalyse toute prétention de scientificité. Mais si la physchanalyse n'est pas une science ou du moins pas exacte, comment peut on connaître cet inconscient et ne risque t on pas de le déformer ?
3) quel sens peut avoir cette activité inconsciente pour la conscience ? Leibniz met en évidence cela à travers de petites perceptions, faibles ou imperceptibles qui, intégrées progressivement à la conscience la constituent. Ainsi est assurée la transition entre l'inconscient et la conscience. Pour Freud, le psychisme est