L'économie du maroc
Les équilibres financiers sont progressivement restaurés. De 12 % du produit intérieur brut (PIB) en 1982, le déficit budgétaire a été ramené à 2,7 % en 2001 et à 3,5 % en 2003. L'inflation est de 6,1 % en 1995, la hausse des prix a été ramenée sous la barre des 3 %. En 2000, elle a été contenue à 2,5 %, à 1,4 % en 2001, à 2,1 % en 2002 , à 1,2 en 2003 et 1,5 en 2006. La dette extérieure publique marocaine s'est établie à environ 13,6 milliards de dollars au terme de l'année 2006, enregistrant ainsi une légère baisse de 0,6 %, alors que le taux d'endettement extérieur s'est amélioré de 2,3 points du PIB, pour passer à moins de 20 %. La reprise de l'investissement est également très nette dans le bilan de l’année 2003. Cette reprise a connu une hausse de 8 % par rapport à 2002. Le lancement de grands travaux dans le secteur du bâtiment et travaux publics explique largement cette embellie des investissements.
La principale industrie du Maroc est la production de phosphates. Des raffineries de pétrole, des usines de traitement de produits alimentaires et de cimenteries, des manufactures de produits textiles et chimiques sont également implantées. Le Maroc dépend presque entièrement des importations de brut. La production du gisement de Sidi Ghalem est faible et les plans consistant à développer les gisements des montagnes de l'Atlas ont été abandonnés. Une nouvelle raffinerie de pétrole en construction à El Jorf-Lasfar s'ajoutera à celles de Mohummedia et de Sidi Kacem. L'industrie textile s'est fortement développée et des