L'éthique des corps
Si la femme incapable de porter un enfant et la gestatrice se sont mises d'accord et surtout s'il est avéré qu'il n'y aura pas de dommages ni pour l’enfant, ni pour la gestatrice, on voit mal pourquoi on s'opposerait à une pratique permettant à une mère stérile d'accéder à la maternité.
Côté moral : le fait qu'une femme “prête” son utérus à une autre femme avec rémunération suscite la désapprobation, voire l'indignation.
Il existe plusieurs cas au recours à la maternité de substitution :
Quand la mère de substitution donne aussi son ovocyte, l’enfant est donc conçu par insémination artificielle avec le sperme du père commanditaire. (mère de substitution = gestatrice et génitrice). CAD que l'enfant aura 3 parents : mère génétique et gestatrice (qui passera au 2nd plan après la naissance), mère “sociale” et père génétique.
Quand la mère de substitution est seulement gestatrice, elle porte un embryon conçu in vitro à partir de l'ovocyte et du sperme des futurs parents. Également 3 parents à l'enfant : la mère gestatrice, et les deux parents génétiques.
Quand la mère de substitution porte un embryon conçu in vitro par un ovocyte d'une donneuse (car la future mère « sociale » est stérile) et le sperme du père commanditaire. L'enfant aura donc 4 parents : 3 mères (une mère « sociale », la donneuse d'ovocyte et la mère gestatrice) et le père génétique.
Quand la mère de substitution assure la gestation d'un enfant conçu avec le sperme et l'ovocyte de donneurs (si les deux parents qui commandent sont stériles). L'enfant aura donc 5 parents : la mère gestatrice, la donneuse d'ovocyte, la mère « sociale », le donneur de sperme et