Albert Camus (1913 en Algérie-1960 dans un accident de voiture). Prix Nobel de littérature en 57. L’étranger écrit en 1940 paraît en 42. Inspiré par les romans américains de l'époque. Narration moderne. Chapitre 4 partie II : le procès de Meursault à la suite du meurtre de l'Arabe. Début du chapitre.
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Question : Comment à travers Meursault, Camus parvient-il à montrer l'absurdité de la condition humain ?
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I- Un accusé étranger à son propre procès
Meursault s'est rendu coupable d'un crime sans en connaître véritablement le motif. Il semble assister en spectateurs à son propre procès, retranché en lui-même devant la réquisitoire du procureur, mais aussi devant le plaidoyer de son avocat face auquel il semble aussi dubitatif. Meursault donne une image de passivité : le narrateur exprime son étonnement devant ce qui lui arrive. On insiste sur l'ennui de Meursault envers son procès, ce qui signifie que le fait qu'on parle de lui ne l'intéresse plus. Meursault ne croit ni à l'utilité du procès, ni au système et reste étranger à ce qui se joue à ce moment là. Le personnage a donc une attitude atypique, déroutante pour les lecteurs. Mais cette indifférence alors qu'il joue sa vie permet à Camus une dénonciation de la justice et surtout de la peine de mort.

II- Une satire de la justice
Meursault est un personnage naïf qui porte un regard ingénu sur l'univers judiciaire, procédé caractéristique du registre satirique qui amène le lecteur à regarder d'un œil naïf un monde dont le fonctionnement peut sembler banal. Camus à travers une caricature dénonce une comédie judiciaire Avec la satire de la rhétorique judiciaire par Meursault, Camus dénonce également tout les clichés auxquels ont recours les avocats pour défendre leurs clients. Meursault ne peut pas intervenir dans son propre jugement

III- L'irrationalité de l'Univers
L'irrationalité de l'univers est explorée comme un thème tout au long du chapitre entier. Le chapitre se compose de