Chapitre II : L’évolution de la criminalité en France.

I. Les statistiques de la délinquance, une construction sociale :

1. Que mesurent les statistiques de la délinquance?

Ministère de l’intérieur, et ministère de la justice : chiffre fournis par la police.

Actes délinquants qui d’une façon ou d’une autre qui sont connus par la police, 3 sources : - l’acte délinquant fait une victime, la victime porte plainte (dépend selon l’époque, l’infraction, le type de victime, on ne porte pas plainte systématiquement).
Les vols et les cambriolages sont systématiquement dites, mais les bagarres, violences familiales, etc., quand la victime connait son agresseur, les actes sont beaucoup moins déclarés ( dépôt de plainte non automatique. - les actes délinquants qui ne font pas de victime directe : fraude fiscale, occupation illégale sur le territoire, infraction au code de la route, toxicomanie. La police ne connait alors que les actes délinquants qu’elle repère et qu’elle décide de traiter. Nombre de faits constater sera d’autant plus important que l’activité policière est intense.
Selon la nature de l’acte, on va avoir des résultats très différents.
Ex: 280 000 usagers quotidiens de cannabis, et jusqu’à 3 millions d’usagers occasionnels. Supérieur à 150 milles personnes pour les usagers de cocaïne et opiacés. Mais on en interpelle que 100 milles. - les signalements transmis à la police par des organisations commerciales. Rien de systématique là encore. Pour un vol en grande surface on appelle la police selon le vol qui est fait.
Les policiers trouvent ce qu’ils cherchent ou ce que les victimes déclarent. La criminalité enregistrée n’est pas le reflet fidèle de la criminalité effectivement survenue, mais elle est la conséquence de l’activité des individus qui sont impliqués dans cet enregistrement statistique.

4 principes : - certains actes délinquants ne sont pas comptés dans les statistiques. Les infractions au code de la route, pas les