L'évolution des relations ville campagne
INTRODUCTION
C’est depuis la fin de la seconde guerre mondiale que les relations ville-campagne ont été bouleversées. Il faut alors traiter des changements qui ont pu être effectués au cours des décennies.
Le lien existant entre le rural et l’urbain est inévitable car l’un se définit par rapport à l’autre. La définition et la limite de cette relation varient, avant elles étaient nettes alors qu’aujourd’hui elles sont ambiguës. C’est ainsi qu’est née la notion de « rurbain » qui correspond au phénomène de peuplement des villages en périphérie d'une grande ville par les personnes qui y travaillent. C’est la ville qui se projette dans la campagne, à la recherche de « vert ».
Cela nous amène à se demander quelle place a l’évolution des relations ville-campagne dans nos sociétés d’aujourd’hui ?
Nous étudierons décennie par décennie les évolutions et la limite de ces deux termes.
I- JUSQU’AU ANNEES 1950 : DES NOTIONS OPPOSEES
1. Définition de la situation
Ces années 50 sont marquées par une conception très classique du rapport ville-campagne. Les deux termes s’opposent, on peut parler de relation contradictoire d’antagonisme.
La campagne se définit par la notion de « milieu naturel » ; on est livré aux éléments, il n’y a pas de lumière ni de chauffage. La paysannerie et l’agriculture sont les modes de vie quotidien.
La ville au contraire s’y oppose car c’est un « milieu technique et artificialisé », elle échappe en partie aux lois de la nature. Les activités principales sont l’industrie et le tertiaire. Le milieu est plus diversifié avec à la fois une bourgeoisie (citadin) et un milieu ouvrier. La plupart travaillent « postés » (les trois 8). Il n’y a pas la contrainte du jour et de la nuit. De plus, dans les villes est installé une sorte de micro-climat.
2. Une opposition conséquente
La ville achète à la campagne de la nourriture, des ressources naturelles, de l’énergie, du bois, des