Lectures cursives

La problématique du roman « L’Étranger » d’Albert Camus peut être celle de la question de la peine de mort qui est abordée dans la deuxième partie de ce roman après le meurtre d’un Arabe sur une plage ; mais aussi celle de la vie car cette dernière peut prendre fin en un court instant.

Mais alors je vous pose cette question : Peut-t-on arrêter la vie d’ une personne (en condamnant cette dernière à la peine capitale) qui en l’espace d’un court instant a dérapé et a commis un acte puni par la loi ? Ma réponse à cette question est non ! Comme nous le dit Sully Prud Homme : « La vie n'est qu'un long rêve dont la mort nous réveille ». Pourquoi donc mettre fin à ce rêve plus vite que le prévoit la vie elle-même. Dans ce roman Albert Camus se plonge dans la vie d’un personnage habitant Alger et il y décrit sa vie en parlant à la première personne. Dans la première partie de son roman, Albert Camus parle de la mort de sa mère à l’asile puis dans un second temps il parle de son enterrement qui ne lui procure aucune tristesse et aucun remords ; cela sera par la suite un chef d’accusation du procureur contre lui. Dans la seconde partie de son roman, il parle de ses onzes mois d’instruction dont la cause est le meurtre d’un arabe sur la plage avec un revolver. Il a d’abord tirait un coup puis lorsque l’homme était à terre, il a encore tiré quatre coups sur cet homme inerte qui reposait sur le sol déjà décédé. La question de la vie est donc omniprésente dans ce roman et est donc mise en parallèle avec celle de la mort. La vie d’Albert Camus a donc viré au drame en l’espace d’une minute, cette vie qui pourtant n’était pas prédestinée à s’arrêter subitement. Cet honnête homme comme le décrit son ami lors de son procès devrait-il donc obtenir la peine capitale plutôt que d’obtenir la perpétuité ? Pourquoi a-t-on donc condamné cet homme à la peine capitale ? Tout simplement parce que cet homme est un étranger qui