L’adoption

Lorsqu’un enfant nait en France et qu’il se fait adopter, on parlera alors d’adoption nationale ; tant qu’un enfant étranger qui nait dans son pays est déclaré français le jour de sa naissance et part en France avec ses parents adoptifs, on parle donc d’une adoption internationale.
Il y a deux procédures d’adoption : •L’adoption plénière : elle consiste à rompre tous liens entre l’enfant et sa famille biologique. •L’adoption simple : elle permet à l’enfant de garder un lien avec sa famille biologique tout en permettant à l’adoptant d’avoir son propre enfant.
D’après les lois, toute personne répondant aux règles des assistantes sociales peut adopter à partir de l’âge de 28 ans.
L’enfant adopté peut être un orphelin, l’enfant d’un conjoint, un enfant abandonné ou même un enfant qui a été retiré à ses parents.

Problématique :
Pourquoi les procédures d’adoption sont-elles aussi longues ?

I/ L’évolution juridique de l’adoption A. Lois qui encadrent l’adoption Lorsqu’un couple veut adopter ils doivent être mariés depuis un minimum de deux ans si l’un des conjoint a moins de 28 ans, sinon le mariage n’est pas nécessaire, excepter si l’on adopte l’enfant de son conjoint. La différence d’âge entre l’enfant et ses parents adoptifs doit être de minimum 15 ans, mis à part si il s’agit de l’enfant de son conjoint auquel cas il doit y avoir une différence d’âge de 10 ans.
Une personne mariée peut adopter seule un enfant à condition d’avoir l’accord du conjoint, si le couple est séparé alors l’accord n’est pas nécessaire. Les concubins ou les personnes pacsées ne peuvent pas adopter un enfant ensemble mais doivent le faire séparément. Les personnes mariées et de même sexe peuvent adopter conjointement. B. Adoption dans le pays d’origine Lorsque l’adoption est nationale, à l’arrivée de l’enfant il faut s’adresser au service d’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) puis également à l’Organisme d’Autorité pour l’Adoption. On peut également