l'algérie: Colonisation et guerre
1ère
L’Algérie (colonisation et guerre).
I- Le temps des dominations coloniales : l’Empire français au temps de l’Exposition coloniale de 1931.
A. L’apogée de la bonne conscience coloniale.
1°) La « plus grande France ».
Dans les années 1930, l’Empire français connaît son extension maximum, soit 12 millions de km2 et 70 millions d’habitants.
Carte p. 249 : Il se compose
De ses plus anciennes colonies (la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion)
Des territoires conquis à partir du XIXe siècle :
En Afrique (Doc 5 p. 251), l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, mais aussi Madagascar, l’AOF et l’AEF.
En Asie, l’Indochine et des comptoirs dans l’empire des Indes (Pondichery).
En Océanie, des îles comme la Nouvelle-Calédonie.
Tous ces territoires ont des statuts différents :
Le Liban, la Syrie, Cameroun et Togo sont des protectorats, sous mandat de la SDN (donc dépendant du ministère des Affaires étrangères).
Il existe une autonomie locale (économie, éducation, justice), mais une protection internationale (la diplomatie, l’armée et le commerce internationale sont dirigés par la France).
Le Maroc, la Tunisie et l’Indochine sont des protectorats étroitement contrôlés par la France (rois fantoches).
L’AOF, l’AEF, Madagascar, etc., sont des colonies (dépendant du ministère des colonies).
Toutes les terres sont exploitées : ressources du sol et du sous-sol, terres de peuplement (Nouvelle-Calédonie au XIXe siècle [cours de 2nde]).
L’Algérie, qui se compose de départements (donc dépendant du ministère de l’Intérieur).
En 1886, l’Algérie compte plus de 330 000 Français et plus de 210 000 étrangers.
2°) Mythes et réalités de « l’œuvre civilisatrice ».
Les Français ont le sentiment d’être des bienfaiteurs. Ils se félicitent de leurs réalisations dans les colonies :
La pacification entre ethnies.
Doc 3 p. 252 : L’enseignement et l’évangélisation par les missionnaires.
L’urbanisation (Alger, Saigon, etc.).
Les progrès sanitaires (campagnes de