l'arrivée de la bande son au cinéma
1891 : Premiers films de Thomas Edison et de son ingénieur William Kennedy Laurie Dickson. Films muets, bien que tous centrés sur des sujets sonores, Edison rêvant de réaliser le mariage image-son. 1892 : Premiers dessins animés du cinéma d'Émile Reynaud. Films avec musique originale pour chaque dessin animé, composée et jouée in situ (Musée Grévin) par Gaston Paulin. 1895 : Premiers films des frères Lumière. Films muets, auxquels est rajouté par la suite un accompagnement musical improvisé. De 1895 à 1926 : Différents essais sont tentés par synchronisation approximative entre une bande image et un phonographe. Premier essai notoire : en 1895, Laurie Dickson joue lui-même au violon une mélodie de Planquette. Essais probants : à partir de 1902, Léon Gaumont fait enregistrer des Phonoscènes, chansons interprétées en playback, synchronisation par départ simultané des deux machines.
Procédé Vitaphone : à l'arrière de l'appareil de projection, une sorte de tabouret (au centre) : le lecteur de disque gravé (l'un des opérateurs tient un disque).
1926 : la firme Warner Bros. produit un long-métrage sonore, Don Juan, avec le procédé Vitaphone de Western Electric, dans lequel les projecteurs et les tourne-disques qui leur sont associés sont entraînés par des moteurs synchrones grâce auxquels les vitesses des deux machines sont toujours identiques. La bande son du film comporte essentiellement de la musique et quelques très rares paroles