L ennemi
Situation : Auteur : Charles Baudelaire, un des chefs de file du mouvement symboliste à la fin du 19e siècle • Nature : sonnet lyrique extrait du livre 10 des Fleurs du Mal publié en 1857.
Idée générale : Baudelaire évoque, avec un certain sentiment d’impuissance, l’effet tyrannique du temps sur l’esprit du poète assoiffé d’inspiration
- Plan du commentaire suivi
1- « Début…tombeaux » : les effets du temps sur le poète
2- « Et puis sait …la fin » : la désolation du poète
-Plan du commentaire composé
Centre d’intérêt 1 : la tyrannie du temps
Centre d’intérêt 2 : la nuisance à la création
Fiche technique
-Choix des expressions : « jeunesse » et la métaphore « ténébreux orage » qui marque une période insouciante, immature, une jeunesse tumultueuse.
-Fugacité du bonheur vécu de manière éphémère : les expressions « ça et là » et « brillants soleils »
-L’image du « tonnerre », de la « pluie » renvoie symboliquement au temps matériel qui agit sur le poète
-Prolongement dans le quatrain de la métaphore filée du temps
-Effet d’insistance avec « tel ravage » pour marquer l’importance des dégâts du temps.
-La métaphore du « jardin » désigne le poète aujourd’hui démuni comme le révèle l’expression « peu de fruits ».
- La métaphore « l’automne des idées » désigne le manque d’inspiration du poète.
- L’image du travail pour rendre la terre fertile et féconde, la terre inondée symbolisant ici l’esprit englué du poète.
- Comparaison « comme des tombeaux » pour désigner l’esprit improductif du poète.
- L’interrogation trahit le doute, l’incertitude du poète de retrouver son inspiration.
-Comparaison « comme une grève » qui traduit l’état de dégradation avancée voire totale du sol (symbolisme de l’esprit).
- L’expression « mystique aliment » renvoie à l’inspiration par la muse.
- Répétition, apostrophe, exclamation au 4e tercet pour souligner la désolation et les lamentations du poète.
- Personnification