l'esclavage

436 mots 2 pages
On peut d’emblée rapprocher les deux textes des philosophes des Lumières, qui dénoncent une situation économique et politique précise, la traite négrière, alors que La F. évoque la servitude en général.
Toutefois, même si nous sommes dans un conte, V. dénonce directement/indirectement l’esclavage à travers le discours/récit plaintif (comme le montre l’exclamation « hélas ! ») du nègre misérable et le registre pathétique/satirique, Candide étant ému aux larmes. On note l’insistance de Voltaire sur l’émotion du personnage dans le chiasme/le registre polémique de la dernière phrase : « Il versait des larmes en regardant son nègre, et, en pleurant, il entra dans le Surinam. » Montesquieu, par contre, utilise un procédé d’argumentation indirecte/directe en s’exprimant par métaphore/antiphrase. On comprend que son texte est tragique/ironique grâce à la situation initiale/d’énonciation exposée au début, «si j’avais à soutenir le droit[…] voici ce que je dirais», ainsi qu’à la grossièreté et au ridicule des arguments. Le discours raciste est tellement exagéré/atténué qu’il en devient absurde, comme dans cet argument : « ils ont le nez si écrasé qu’il est presque impossible de les plaindre ». Ainsi, Montesquieu dédramatise/décrédibilise le discours esclavagiste de ses adversaires/complices.
Comme dans le texte de Voltaire/Montesquieu, c’est également à travers une situation dialoguée/comique que La Fontaine exprime sa dénonciation/déclamation : l’animal domestique, le chien, convainc l’animal sauvage, le loup, qu’il vaut mieux travailler pour un maître et manger à sa faim. Mais un renversement s’opère quand le loup constate que le chien n’est pas libre, qu’il est parfois attaché. La fin du récit est alors construite comme une personnification/chute qui consiste dans le refus du loup de troquer sa liberté contre la certitude d’être nourri. L’animal insiste particulièrement, à travers les expressions positives/négatives « en aucune sorte » et « pas même […] pour un

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