Le sujet de notre réflexion est le bonheur. Après avoir étudier et compris cette notion de bonheur à travers la thèse du philosophe Blaise Pascal, qui nous dit que la recherche du bonheur est universelle. Et qu'ainsi elle est faite d'une satisfaction complète sans limitation de durée, nécessairement inscrite dans la nature humaine. Le désir d'être heureux serait donc le moteur secret des actions des hommes. C'est donc grâce à cette doctrine, que nous lecteurs, nous comprenons que le bonheur étant le but suprême de l'action, il faut trouver à l'homme le véritable objet du désir, c'est à dire un objet qui nous procure une satisfaction pleine et durable. Mais Kant, critiquera plus tard cette notion, en admettant l'idée de bonheur comme idéal de l'imagination. C'est grâce à la thèse de Kant que nous répondrons à la question : L'homme dispose-t-il de moyens pour atteindre le bonheur? Nous répondrons à cette question en deux points. Premièrement nous verrons la distinction entre les impératifs de la prudence et les impératifs de l'habileté, nous expliquerons en quoi ils se définissent, et ainsi en quoi ils sont utiles à la recherche du bonheur chez l'homme. Puis, dans un second temps, nous verrons en quoi le bonheur est un concept de totalité fait d'élements empiriques.

Kant, dans les Fondements de la Métaphysique des Moeurs , traîte du sujet du bonheur. Pour le philosophe il est ainsi certain de dire que le bonheur est nécessairement désiré par l'homme. Mais il ajoute à cette vérité, qu'en fait, l'homme ne sait pas dire exactement ce qu'il veut, et qu'ainsi, puisque le bonheur est un concept indéterminé, on ne peut tracer le plan du bonheur. Cette thèse est expliquée par un premier point : la distinction entre les impératifs de la prudence et ceux de l'habileté. En effet, puisque l'action humaine suppose la volonté, des impératifs entrent nécessairement en jeu. Les impératifs sont des commandements donnés aux hommes pour arriver à leur but.