L'homme n'est-il qu'un animal évolué ?
Introduction : Il nous faut partir de ce constat de départ que l’Homme est un animal et qu’en premier lieu il est fait de la terre : en effet chaque homme possède en lui une part d’animalité dictée par des instincts naturels et des désirs inconscients.
Cependant l’homme n’est-il pas plus défini par son évolution perpétuelle ? Autrement dit, l’homme peut-t-il se comprendre seulement comme un animal ou a-t-il des capacités qui ne sont pas naturelles mais culturelles ?
Tout d’abord, nous verrons en quoi l’Homme a une part d’animalité en lui, puis nous tenterons de montrer ce qui est propre à l’homme dans l’homme s’opposant donc à l’animalité. Enfin nous essaierons de voir si l’homme est plus qu’un animal évolué, autrement dit s’il est capable de totalement refuser sa part d’animalité.
Partie I : L’homme et sa part d’animalité
a)Les instincts naturels de l’Homme
Avant tout, il faut définir ce qu’est l’animalité car on ne peut pas attribuer ce caractère à l’homme si l’on ne sait pas ce qu’est vraiment l’animalité. On pourrait donc la définir comme étant l’ensemble des caractères qui sont propres à l’animal, ainsi, pour dire que l’homme a une part d’animalité en lui, il faut chercher les analogies entre le comportement des hommes et celui des animaux. A partir de ce cela, nous constatons tout d’abord que l’homme et l’animal ont tous deux un corps, ce sont des individus, ce qui signifie qu’ils sont complets par leur corps, ils forment une entité. Ensuite, les animaux, tout comme les hommes, se nourrissent, dorment, se reproduisent, grandissent etc. On a tendance à dire que ces actions sont plutôt animales car ce sont des actions innées, reliées à l’instinct de survie, ce sont des automatismes réalisés sans penser, ni réfléchir. Ceci résume le comportement instinctif de l’homme qui correspond à son fonctionnement biologique, ce rapport avec la biologie indique que cela ne peut se passer autrement pour vivre. On parle donc