L'inconscient
Le sujet fait référence à une conception de l'homme. Il faut entendre par là une certaine idée, une certaine représentation de l'essence de l'homme. Le "de" doit être entendu comme un génitif objectif : on doit s'interroger sur les différentes définitions possibles de l'objet "homme".
Le sujet suppose, comme un préalable, l'existence d'une "hypothèse de l'inconscient". Cette hypothèse est à l'évidence celle de la psychanalyse, ou du moins de toute théorie psychologique impliquant l'idée d'une séparation du psychisme, laissant apparaître une "face cachée" de l'activité psychique.
Il ne faudra pas négliger le terme d'"hypothèse", qui renvoie à la dimension historique et provisoire, soumise à réévaluation et à vérification, de tout énoncé scientifique ou, plus généralement, philosophique. C'est à la question de l'histoire des idées que renvoie également l'idée d'une "remise en cause" de telle ou telle conception de l'homme.
II - ANALYSE DU PROBLEME
Il convient d'identifier et de comparer les hypothèses successivement proposées, dans l'histoire de la philosophie, relatives à l'essence de l'homme, et en référence au rôle de la conscience dans ces définitions essentielles.
La problématique est donc la suivante : dans quelle mesure le rôle et les limites de la conscience sont-ils décisifs pour une définition de l'objet "homme" ? Et quelles sont les différentes hypothèses anthropologiques en présence ? Enfin comment peut se résoudre cette confrontation des hypothèses ?
III - LES GRANDES LIGNES DE REFLEXION
Il est essentiel de commencer par préciser ce que l'on entend par "hypothèse de l'inconscient", donc de donner les principaux éléments doctrinaux du freudisme, mais aussi, à certains égards, de la pensée de NIETZSCHE ou de celle de MARX.
On pourra alors, dans un second temps, en tirer les conséquences relatives aux fondements de l'essence de l'homme, et comparer ces conséquences anthropologiques à d'autres doctrines, telles