CHAPITRE XIV
L’ENTREPRISE ET L’OUVERTURE INTERNATIONALE

Objectifs du cours :
 Repérer les objectifs des entreprises recherchant une ouverture internationale.
 Identifier (à partir de cas concrets) les différentes formes que revêt l’internationalisation des entreprises.

I – LES RAISONS DE L’INTERNATIONALISATION.

La dernière phase du processus de croissance des entreprises est l’ouverture internationale, ou internationalisation. De plus en plus de firmes se lancent actuellement dans cette voie du fait de l’accentuation de la concurrence et la saturation des marchés traditionnels mais aussi grâce à la baisse des coûts de transport et à l’ouverture des frontières.

Les entreprises qui s’internationalisent le font pour quatre raisons principales :

des raisons économiques et fiscales : accéder à de nouveaux marchés, disposer d’une main d’œuvre bon marché, fuir la pression fiscale du pays d’origine, échapper aux contraintes écologiques en exportant leurs « usines sales » vers des pays moins sévères, d’échapper au droit du travail du pays d’origine. des raisons techniques : accroître les capacités de production (économies d’échelle) mieux maîtriser l’approvisionnement et réduire les coûts de transport en produisant directement sur le marché convoité. des raisons stratégiques et commerciales : pouvoir s’implanter en s’adaptant aux goûts et habitudes de consommation, développer une image de marque dans le pays visé. des raisons politiques : contourner les barrières protectionnistes (tarifaires et non tarifaires) et profiter des zones de libre-échange.

La principale motivation de ces entreprises à délocaliser et à s’implanter à l’étranger reste l’attrait des faibles coûts salariaux. On accuse souvent ces entreprises de « dumping* social », c’est-à-dire d’exploiter les salariés étranger en les sous-payant.

* dumping = vente à perte. … « social à perte », « perte sociale » …

Ils semble cependant que les raisons stratégiques et commerciales prennent de plus en plus