L’algérie et l’accord d’association avec
L’Algérie et l’Accord d’Association avec
L'Europe
Docteur Abderrahmane MEBTOUL Professeur d’Université docteur d'Etat en sciences économiques 1974 (Algérie)
Dans le prolongement de mes précédentes contributions, je me propose d’analyser avec objectivité et sans passion, les tensions actuelles entre l’Europe et l’Algérie relatives à l’Accord d’Association signé entre les deux parties le 01 septembre 2005. Le devenir de l’Algérie et de l’Europe étant solidaire au sein du bassin méditerranéen, seul un dialogue serein pour un développement équilibré permettra de surmonter ces obstacles qui je le pense sont passagers. D’ailleurs ces tensions dépassent le cadre restreint Algérie/Europe et pose fondamentalement l’urgence d’un renouveau des relations économiques internationales comme le montre la très grave crise actuelle qui est une crise systémique.
I- DES AVIS DIVERGENTS
Lors que deux Etats signent un Accord paraphé librement entre les deux parties, le non respect des engagements peut conduire une partie à porter plainte au sein des tribunaux internationaux. C’est ce qu se passe récemment ou les Etats Unis et l’Europe ou le 23 juin 2009 de la plainte contre la Chine l’accusant de violer les règles de l’OMC en donnant la priorité aux entreprises chinoises sous le couvert de la "préférence nationale"En effet, les Etats-Unis ont engagé, en même temps que l'Union européenne, la première étape d'une plainte contre la Chine à l'OMC, ayant intégré cette organisation en 2001 pour protester contre des restrictions de Pékin à l'exportation de matières premières stratégiques du fait que selon les règles de l'OMC, une telle distorsion de l'égalité du commerce international n'est pas autorisée. Européens et Américains reprochent à la Chine de pratiquer des restrictions à l'exportation --sous la forme de quotas, de droits à l'exportation ou de prix minimum à l'exportation-- sur certaines matières premières utilisées par