Etat:
Organisation souveraine qui s’exerce sur un territoire national. La notion d’Etat est totalement inséparable de la notion de territoire.
En Amérique Latine c’est l’Etat qui va primer sur la nation.
Nation:
-Groupe d’hommes auxquels on suppose une origine spatiaux temporelle commune. -Groupe humain généralement assez vaste qui se caractérise par sa volonté de vivre en commun, la conscience de son unité.
-Groupe humain constituant une communauté politique établit sur un territoire ou un ensemble de territoire et personnifié par une autorité souveraine.
En Amérique Latine la nation se base sur la troisième définition c’est-à-dire sur l’idée d’Etat, la nation découle des frontières. Aujourd’hui ces Etats essayent de se consolider sur la deuxième définition.
Frontière:
-Limite qui sépare deux Etats territoires (frontière souvent marquée).
-Création politique qui peut instrumentaliser les espaces naturels.
-La frontière zone n’est pas fixe, elle a été popularisée par Turner.
En Amérique Latine, certains pays ont des frontières lignes comme le Chili alors que d’autres ont des frontières zone comme le Brésil.
Une des difficultés des frontières vient des autochtones qui étaient là avant la colonisation et dont les territoires étaient différents.
Le nationalisme latino-américain (les dictatures) est toujours arc bouté sur les frontières qui est un enjeu d’unité nationale. La question se pose alors aujourd’hui de savoir comment reconstruire ces nations en dépassant l’enjeu des frontières.

I) Territoires, frontières et conflits: des empires coloniaux aux indépendances:

A) Créations territoriales et frontalières : des héritages coloniaux différenciés:

1° Le partage continental de Tordesillas:

Les conquêtes sont faites au nom des rois ibériques qui sont obligés de passer des accords pour partager. C’est le Pape Alexandre VI qui va être choisit pour arbitrer les accords, ainsi le 16 juin 1494 naquit le traité de Tordesillas. L’idée est de