Séquence 3 : LA POESIE.

Texte n°1 : « L’invitation au voyage », Les fleurs du mal, 1857, Baudelaire.

Poème écrit en 1855, montre innovation formelle exceptionnelle à la hauteur des émotions et désir exprimés.
Problématique : Quel voyage l’auteur propose-t-il dans son œuvre ? I) LA COMPAGNE DE VOYAGE (DESCRIPTION FEMME + FORME SPECIALE)
Etude de la forme originale du poème (strophes = longueur, rimes.)
Strophes : 1 douzain, 1 distique x2 avec le distique = au refrain, 3 couplets, 3 refrains.
Le mètre : pentasyllabe (5) / heptasyllabe (7) .
Ce sont des vers impairs (pour le douzain) => rappelle poésie verlainienne pour qui l’impair est musical.
Ici, Baudelaire donne la musicalité ou le tempo d’une berceuse.
Le mètre du distique : 2 heptasyllabe dans le refrain qui se suivent ce qui le rallonge.

Il parle d’une compagne de voyage car il l’invite dans un pays particulier. Elle l’inspire.
Texte emprunt de douceur : anaphore « amour », comparaison entre elle & le pays.
Registre lyrique exprimé par les points d’exclamations.
Après la douceur, on trouve sentiment moins agréable avec « traîtres yeux ».
A la sérénité initiale qui est rare, succède une certaine méfiance et des angoisses habituelles du poète narrateur « aimer et mourir ».

II) LES PAYSAGES (ORIENTALES, HOLLANDAIS)
=>Paysage exotique : l’ambre évoque ces « pays exotiques » et « la splendeur orientale » (= rime féminine). Diphtongue = diérèse.
« D’hyacinthe et d’or » = 2ème diérèse.

Les sens sont en éveil avec l’ambre=> odorat sollicité dans 2eme strophe, la vue est sollicitée dans le 3ème.
Couleurs dominantes : jaune et doré => référence au flamand, hollandais. (Référence à VERMEER => La laitière => Poésie inspiré par la peinture, douceur des tableaux se retrouvent dans le poème, paysages toujours calmes.) * Décor intérieur : «des meubles luisants, polis par les ans », « les riches plafonds, les miroirs profonds. » * Décor extérieur : « soleils mouillés, des ces