Le principe fondamental de l’élevage industriel, c’est d’être le plus rentable possible. Cela implique d’être le plus efficace possible, et pour ce faire, il faut traiter les animaux comme des objets. L’objectif est de produire le plus de nourriture possible, sur le plus petit territoire possible, au prix le plus compétitif possible. Les fermes sont véritablement devenues des usines. Et une des conséquences de cette course aux profits, c’est qu’un petit groupe de multinationales contrôle le système. Ce groupe contrôle tout, des méthodes d’élevage jusqu’à la présentation des aliments sur les étagères des épiceries. Par exemple, quatre compagnies multinationales, Tyson, Swift, Cargill et National Beef contrôlent 80% du marché du bœuf. Ce type de compagnies forment également un lobby super puissant et influencent considérablement les politiques et les lois mises en place par les gouvernements. Bref, même si on ne mange pas dans les restaurants fast-food, on manges de la viande produit par le même système, et donc dans les mêmes conditions.

La façon d’élever les animaux a complètement changé depuis 50 ans. Par exemple, un poulet grandit en moyenne deux fois plus vite et finit deux fois plus gros qu’il y a 50 ans. Comment a-t-on réussit cet exploit? Les animaux sont aujourd’hui bourrés d’hormones de croissance et certains sont génétiquement modifiés pour être encore plus rentables. De plus, étant donné que ces animaux sont élevés dans des conditions atroces, les risques de maladie augmentent. Pour contrer cette situation, les éleveurs ont recours à une série de produits chimiques, tels que les antibiotiques, les anabolisants et les vaccins. Et où est-ce que ces animaux bourrés d’hormones et de produits chimiques finissent-ils? Dans notre assiette... Les impacts sur notre santé sont donc inévitables. En effet, des maladies comme la salmonelle et la vache folle ne sont que des conséquences de l’élevage industriel. D’ailleurs, des études démontrent que plusieurs types