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Sa vie : Prosper Mérimée, né le 28 septembre 1803 à Paris, est un écrivain, historien et archéologue français. Issu d'un milieu bourgeois et artiste, Prosper Mérimée s'intéresse rapidement à la littérature et publie dès 1825 des textes, en particulier des nouvelles, qui le font connaître. Mérimée fait des études de droit, apprend le piano et étudie la philosophie et aussi de nombreuses langues : l'arabe, le russe, le grec et l'anglais. Il est l’un des premiers traducteurs de la langue russe en français. Il a obtenu son certificat musical de fin d'études à Rome. En 1844, il est élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et, la même année, à l’Académie française en remplacement de Charles Nodier. Ayant pris fait et cause pour son ami le comte Libri, Mérimée est condamné à quinze jours de prison et à mille francs d’amende. Il est libéré le 4 juillet 1852 à la Conciergerie.
Proche de l'impératrice Eugénie, il est fait sénateur en 1853 et anime les salons de la cour, par exemple avec sa fameuse dictée en 1857. Souffrant d'asthme, Prosper Mérimée meurt le 23 septembre 1870 vers 23h lors d'une de ses nombreuses cures à Cannes. Il est inhumé au cimetière du Grand Jas de Cannes.
Les genres littéraires Malgrés quelques critiques, il écrit tout de même plusieurs nouvelles comme : La Guzla (1827, La Jacquerie (1828), La Famille Carvajal (1828) mais aussi des pièces dramatique comme : Les Espagnols au Danemark (1825), Une Femme est un diable (1825). Puis, encore des récits de voyage : Notes de voyages (1835 - 1840), Notes d'un voyage dans le midi de la France (1835).
Les sujets des œuvres Mérimée aime le mystère, l’histoire et l’inhabituel. Il a été influencé par la fiction historique popularisée par Walter Scott et par la cruauté et les drames psychologiques d’Alexandre Pouchkine. Les histoires qu’il raconte sont souvent pleines de mystères et ont lieu à l’étranger, l’Espagne et la Russie étant des sources d’inspiration fréquentes. Cultivant