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1. Dates clés de la distillerie Isautier et évolutions du rhum vis-à-vis de la société réunionnaise.
1704 : Premiers alambics à la Réunion
Début 19e siècle : le rhum a droit de cité en France. On en consomme dans les cafés.
1815 : Création de la 1er distillerie moderne par Charles Panon-Desbassyns et début de l’industrie sucrière. L’industrie du sucre va mobiliser toutes les cannes disponibles. La production d’arack ne se fait plus pratiquement qu’à partir de résidus de la fabrication du sucre.
En 1832, Charles ISAUTIER arrive à la Réunion.
En 1842, la Réunion compte 12 sucreries. En 1845, Charles ISAUTIER rachète la sucrerie de CHATEAUVIEUX et crée la distillerie ISAUTIER.
Le 21 décembre 1848, l’esclavage est aboli à la Réunion.
Charles ISAUTIER décède en 1868 et l’activité est reprise par sa veuve Antoinette ORREE qui donne une dimension internationale au rhum de la famille.
1914 – 1918, la Première Guerre mondiale traduit un essor des rhums des colonies. On assiste alors à une course à la production : utilisation des rhums pour la fabrication d’explosifs, usages hospitaliers et pharmaceutiques. Grande consommation des troupes également.
1922 : Etablissement des contingentements réglementant les exportations de rhums coloniaux vers les marchés métropolitains.
En 1928, la Réunion compte 31 distilleries dont 16 indépendantes des sucreries.
1939-1945 : Durant l’occupation allemande, ainsi que sous la pression du gouvernement de Vichy, la France ne peut plus recevoir de rhums d’outre-mer. On assiste à un blocus quasi complet de la Réunion. La Réunion ne compte plus qu’une distillerie et 14 sucreries-distilleries à la fin de la guerre.
1940 : Il ne reste qu’une seule distillerie indépendante : celle de la famille Isautier.
1946 : Départementalisation
1972 : Création du GIE (Groupement d’Intérêt Economique) afin de maximiser les profits et d’organiser le marché, apparition du