Éducation
Tout le monde le sait : l’éducation est au centre de l’intérêt depuis des années déjà. Beaucoup d’auteurs se sont penchés sur la question. Elle est souvent associée aux enfants ou adolescents. Mais toute formation respectable présente-elle obligatoirement des risques ? Est-elle forcément dangereuse, comme le dit Louis Néel ? Dans quel contexte a-t-il dit cette phrase ?
Cette citation est née dans un contexte de révolte estudiantine, en mai 1968. C’est une période marquante de l’histoire pour la France, une rébellion spontanée de la jeunesse contre l’état et le système établi sur le plan culturel, social et politique. Les étudiants ont enclenché cette révolte et ensuite, les ouvriers les ont rejoints. Les professeurs, dont fait partie Néel, comprennent les idées des jeunes et se rendent compte qu’ils vivent les mêmes problèmes. Ils ont donc pris l’initiative de comparer la politique d’éducation de la France avec celle des autres pays. C’est dans un contexte tendu comme cela, que Néel a dit cette phrase. Une éducation trop stricte peut empêcher un enfant à développer son propre esprit critique ainsi que sa liberté de penser. Les parents sont les premiers guides de leurs enfants, mais trop inculquer aux enfants leur manière de penser n’est pas adéquat. Bien que l’on apprenne de nos erreurs, les parents doivent être présents au cas où l’enfant rencontre un obstacle auquel il ne sait pas comment remédier. Ils sont là pour protéger leurs enfants et les empêcher d’avoir peur de l’inconnu. Continuons avec le contexte d’avant guerre et d’entre-deux-guerres. Durant cette période-là, certaines éducations ont été dangereuses pour la société. Prenons comme exemple Hitler et la création du Nazisme. Hitler était un grand lecteur. Il aimait étudier les thèses pangermanistes ainsi qu’observer l’influence de la politique sur les masses. Il a construit petit à