Élevage porcine
SOMMAIRE
1. Introduction 2. Types de porcs 2.1. Races locales 2.2. Races d’importation 3. Porcherie 4. Conduite d’élevage 4.1. Méthode de conduite d’élevage 4.2. Conduite de la saillie 5. Santé porcine 5.1. Vaccination 5.2. Déparasitage 5.3. Prophylaxie médicale 6. Alimentation animale Bibliographie
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ELEVAGE PORCIN
1. INTRODUCTION Madagascar est un pays à vocation agricole et le secteur élevage y occupe une importance sociale, culturelle et économique. Depuis les temps ancestraux, l'élevage représente, pour les Malgaches, une source de revenus et de viande, et revêt un symbole socioculturel. Pour 25 % de la population rurale, l'élevage constitue virtuellement la seule source de revenus monétaires. Le cheptel porcin à Madagascar s’est constitué peu à peu à partir du XVIIème siècle, sur la base de porcs européens et asiatiques. Et cela a commencé avec des animaux rustiques, des races à meilleures productivités furent par la suite introduites, surtout pendant la première moitié du XX ème siècle pour améliorer la prolificité et le rendement en viande des cheptels. L’effectif porcin a fluctué essentiellement entre 500 000 et 1 000 000 de têtes pendant les 10 dernières années Cet effectif n’a pas pu augmenter plus en avant du fait d’un goulot d’étranglement imposé par les disponibilités en matière premières alimentaires, mais aussi par une situation sanitaire mal maîtrisée. Les porcs que l’on rencontre à Madagascar appartiennent soit à un type local, soit à des races perfectionnées d'importation. En pratique, on trouve de petits noyaux de porcs locaux non améliorés vivant en semi-liberté autour des villages ou, de petits élevages d’animaux métissés obtenus par croisement avec des géniteurs d’importation ; ou encore des élevages semi-industriels d’importance moyenne de races perfectionnées à l’état pur. 2. LES TYPES DE PORCS 2.1. Les races locales (Kisoa zanatany) La robe est en général noire ou grise, parfois pie-mère. La tête est longue, le groin