Depuis quelques années, Internet alimente beaucoup de commentaires et d’opinions en ce qui attrait à la démocratisation des outils de communications participative. L’outil devient totalement porteur de la production du social et de l’émancipation des individus. Les Nouvelles Technologies font tellement parties de notre environnement que prendre de la distance vis-à-vis d’elles est devenu chose malaisée. Cela ressemble à une remise en question des progrès qu’elles ont mis à notre disposition. Pourtant, prendre du recul face à notre quotidien et aux Nouvelles Technologies qui le peuplent, ce n’est pas de la réflexion théorique mais bien un regard sur nos choix de vie.

Deux principales conceptions sont la technique d’aujourd’hui ; la technique instrumentaliste, et la technique ontologique. Par contre, aucune des deux n’est totalement suffisante. Selon Stiegler, il est optimal d’unir les deux techniques. Il s’agit donc d’une logique du devenir quand l’homme et la technique se déterminent mutuellement. Pour Stiegler, cependant, il y a une rupture dans ce rapport, que l’on appelle l’industrialisation. Celle-ci soumet la mémoire collective aux contraintes de production industrielle, en plus de laisser agir l’humain avec ses pulsions primaires pour augmenter la consommation de masse. Ainsi, cela participe à l’émancipation du collectif, en allant en sens contraire du « nous » bien déterminé.

L’identité de l’homme, étant néotène, tente sans fin de se compléter en s’extériorisant. Avant, la notion du « nous » était prédominante, alors que maintenant, l’homme est devenu hyperindividualiste, il agit donc par et pour lui-même. Dans la même idée, la fin est devenue moins importante que les moyens. Par exemple, dans le texte il est question de l’application populaire Facebook, car son but est de se construire une personnalité et la montrer à tous nos amis, comme l’hyperindividualisme. L’utilisateur est toujours appelé à marquer ses choix, tant au niveau de ses amis, des