Étude john stuart mill
John Stuart Mill est un philosophe et économiste britannique . C'est l'un des penseurs libéraux le plus influent du 19e siècle. Son ouvrage De la liberté est un essai de philosophie paru en 1859, influencé par les écrits des auteurs allemands comme Goethe. La première édition française a été rédigée par Charles Brook Dupont-White en 1860. C'est sur cette traduction que nous nous sommes appuyé pour notre étude.
Nous avons dégagé quatre idées majeures, développées ci-dessous.
Idée numéro 1 : réduire à néant l'expression d'une opinion
Dans l'extrait étudié, John Stuart Mill émet deux hypothèses.
La première est que si tous les hommes ont une opinion commune, sauf un homme qui a une opinion différente, la majorité n'a pas le droit de faire taire la minorité. A l'inverse, la minorité n'a pas le droit de faire taire la majorité si elle en avait les moyens.
Ensuite, le philosophe hypothétise sur la dangerosité de réduire à néant l'expression d'une opinion. D'une part, selon lui, il est dangereux de faire taire un homme pour la seule raison qu'il a une opinion différente des autres ou de celle communément admise. Il considère que cela correspond à voler ce qui est propre au genre humain. Cela vole la génération présente, subséquemment les générations futures seront biaisées.
Le second danger est qu' imposer le silence à une personne peut provoquer un double-préjudice. Non seulement cela vole aux détenteurs de l'opinion la possibilité de prouver qu'ils détiennent la vérité, mais pire encore cela soustrait aux détracteurs l'opportunité de connaître un jour la vérité afin de ne pas rester ignare.
Idée numéro 2 :
John Stuart Mill ne voit pas d'inconvénient à ce que les autorités d'un Etat - soumit bien entendu à une constitution – essaient de surveiller l'expression de l'opinion. Il pose cependant une ultime condition : que ces mêmes autorités ne répondent, ni obéissent à une intolérance du public envers