Étude total
Environnement externe de l’entreprise
Etant le 5ème groupe pétrolier mondial, Total se place derrière les Américaines Exxon Mobil et Chevron Texaco, l’Anglo-néerlandaise Shell et la Britannique British Petroleum sur le marché pétrolier mondial. Sur le marché porteur nigérian, elle est en concurrence, tout d’abord avec Shell qui domine le marché avec 40% de l’exploitation. Elle doit également compter sur la présence de Chevron Texaco, Agip et NNPC (National Nigerian Petroleum Company). Sur le plan de l’exploration-production, le marché est organisé en joint-ventures, c’est-à-dire que les différentes multinationales établissent un projet commun et nouent une alliance sur le plan technique pour la réalisation de leur projet industriel. Il existe donc 5 accords majeurs de joint ventures conclues entre les 5 firmes pétrolières privées présentes et la compagnie nationale pétrolière (NNPC). Celle-ci gère toute l’activité pétrolière (upstream, downstream, gaz, pétrochimie, infrastructures) et elle possède ainsi entre 55 et 60 % de chacune des joint ventures. Les compagnies pétrolières privées doivent ainsi travailler de concert avec le gouvernement puisque c’est lui qui régit et définit les termes commerciaux à travers un Mémorandum of Understanding (MOU) qui garantie une marge prédéfinie en fonction du cours du baril. Ces accords de Joint Ventures concernent de plus les bassins d’exploitation on-shore et off-shore peu profonds, ce qui représente 95 % de la production totale au Nigéria. En ce qui concerne la situation au Nigéria, Total doit gérer ses activités, implantées depuis 40 ans, dans un pays en proie aux tensions politiques et religieuses. Un mouvement armé insurrectionnel, le MEND, sévit dans l’Etat du Delta du Niger, là où se trouve l’essentiel des réserves naturels de pétrole. En cela subsiste à tout moment des risques de sabotage ou de prises d’otages de ses salariés, comme cela est déjà arrivé par le passé. Total doit donc mener