évolution de la délinquance juvénile et comparaison dans le monde
Cette évolution peut être mesurée de plusieurs façons, notamment grâce aux données enregistrées par la police ou la gendarmerie. Or ces chiffres ne reflètent pas le nombre exact de faits commis, car beaucoup d’affaires ne sont jamais élucidées et donc les coupables ne sont jamais jugées.
Ainsi ce tableau amène quelques constats : La délinquance juvénile a augmenté de 32 %, mais cette augmentation cache des disparités : - Deux des catégories de faits les plus graves (faits juridiquement qualifiables de
Criminels ) ont baissé : les vols à main armée (braquages) et les homicides et autres coups mortels. -La troisième infraction de type criminel, les viols, concerne un petit nombre de cas mais est en forte augmentation, ce qui n’est pas spécifique aux mineurs et ce qui ne date pas du début des années 1990. La question reste sur ce point ouverte de savoir si ce sont les comportements délinquants qui se transforment, ou bien ceux des victimes qui portent davantage plainte que par le passé.
Excepté les vols de voitures qui ont baissé, les vols sont en général plus nombreux, notamment les vols sur les personnes (vols simples ou vols aggravés par la violence).
Enfin l’usage de stupéfiants, la dégradation ou destruction de lieux publics et plus encore l’outrage à un agent d’autorité est en réelle augmentation. Or ces actes sont principalement émis dans les zones dites « urbaines sensibles »
Le cœur de la violence juvénile demeure dans la quête de richesse. Or dans une société de plus en plus inégalitaire, cette quête est donc naturellement de plus en plus violente.
La consommation de drogue est répartie dans tous les milieux sociaux (parfois même plus dans les milieux les plus aisés. Mais ceux qui sont poursuivis par la police et la justice appartiennent massivement aux milieux populaires.
De plus on remarque que la part