Liberté

par

L’obsession de la liberté

Paul Éluard demande à recevoir la liberté. Il l’écrit de façon répétitive à différents endroits, comme s’il voulait se rappeler de ce désir ardent de liberté à chaque fois qu’il tourne la tête. L’expression répétitive de ce désir de liberté par le poète frappe l’esprit du lecteur et confère même au poème une certaine mélodie.

L’usage des anaphores par le poète facilite ces effets. En effet, si l’on s’en tient à la structure du poème, on remarque que les dix-neuf premières strophes sont formées en suivant le même schéma : les trois premiers vers de chaque strophe commencent par le mot « sur » et chaque strophe se termine par le refrain « j’écris ton nom ». L’usage combiné de ces anaphores et du vers refrain est une façon pour Éluard d’insister sur son objectif – qu’à la fin le lecteur se demande : mais quel est ce nom qu’il écrit ? Et c’est dans les cinq derniers vers que le poète s’en approche : « Et par le pouvoir d’un mot / Je recommence ma vie / Je suis né pour te connaître / Pour te nommer », qu’il conclut ainsi : « Liberté ».Ainsi, tous les end

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