Mon ami Frédéric

par

L’injustice et la cruauté

L’injustice et la cruauté sont des éléments constants dans le récit du narrateur. La réalité de l’holocauste est bien trop horrible pour être contemplée dans son entièreté, mais les crimes contre les populations juives ne se produisaient pas uniquement dans les camps de concentration. Le récit se concentre sur une forme d’agression plus banale en apparence et plus intrusive.

L’épisode au cours duquel Frédéric est accusé à tort d’avoir brisé les vitres d’une mercerie est un exemple de cette injustice. Malgré les protestations de Frédéric et du narrateur, qui se dénonce, la mercière continue d’accuser les Juifs et reproche à Hans de prendre sous sa protection « ce sale Juif ». Cette scène montre bien le manque de rationalité absolu et la bêtise de la mentalité antisémite – une mentalité qui aveugle devant la vérité au profit de la haine. Comme on l’a vu plus haut, la propagande s’inspire d’un acte religieux traditionnel pour arguer d’un caractère sanguinaire et meurtrier des juifs.

Les injustices se poursuivent tout au long des chapitres et deviennent de plus en plus graves.

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