1771 Bougainville

[pic] «Supplément au voyage de Bougainville, Diderot » • Diderot est un philosophe des lumières. Le mot lumière désigne métaphoriquement le mouvement intellectuel qui caractérise le XVIIIe siècle européen : illuminismo en italien, ilustracion en espagnol, aufklarung en allemand évoquent semblablement le passage de la nuit au jour, de l’obscurantisme à la connaissance rationnelle, qui marque cette époque décidée à secouer les jougs qui pesaient jusque là sur les peuple.

bouleverser les valeurs occidentales et estomper leur prétendue supériorité. Le mythe du bon sauvage (soit idéalisation des hommes vivant au contact de la nature) a d’ailleurs intrigué plusieurs philosophes, dont Diderot dans « Supplément au voyage de Bougainville » (où il dit que le « bon sauvage » n’existe pas, se base sur l’exemple des Tahitiens et déclare qu’ils sont simplement heureux car leur société est différente et leur propre culture). Selon Condorcet : « Nos espérances sur l'état à venir de l'espèce

mouvement de par ses qualités d’écrivain, de philosophe et d’encyclopédiste français. Supplément au voyage de Bougainville est un récit fictif paru pour la première fois en volume en 1796 à titre posthume. Diderot s’appuie sur le récit Le voyage de Bougainville de Louis Antoine de Bougainville pour développer ses propres idées et contredire ou remettre en question celles de Bougainville. Dans cet extrait, Diderot souligne l’opposition entre deux nations durant le discours d’adieux d’un vieillard

Supplément au voyage de Bougainville       Cette œuvre est conçue comme un dialogue opposant deux façons de penser, de vivre. Il soulève également le problème du colonialisme et célèbre la vie sauvage par rapport à l'homme civilisé ici dénigré. Ce texte met en scène un vieillard qui se présente comme étant indifférent au départ des blancs. Au moment de ce départ, il prononce un discours violent divisé en deux parties : dans la première il s'adresse tout d'abord aux tahitiens puis dans la deuxième

Supplément au voyage de Bougainville 3-A et B sont aussi tous deux des hommes des Lumières: - ils lisent et aiment à discuter de leurs lectures ; - ils s’intéressent aux grandes questions qui animent les débats des salons :le rapport entre le sauvage et le civilisé, la propagation des espèces d’un continent à l’autre (p. 29). Ils sont capables d’un recul philosophique et quasiment ethnologique par rapport à la « cruauté » de certaines coutumes, ainsi que d’une vision synthétique de l’évolution

Supplément au voyage de Bougainville DIDEROT Denis (1713 - 1784) 1772 - Essai / Récit fictif de voyage Résumé : A et B, deux personnages, discutent à propos d’un « supplément » au Voyage autour du Monde qui retrace le voyage du navigateur français Bougainville de 1766 à 1769, et plus précisément, son escale à Tahiti

Le SAVDB de Diderot Texte 3 Introduction : Le supplément au voyage de Bougainville est un essai de Denis Diderot, paru pour la première fois en 1796. Diderot né à Langres en 1713 et meurt à Paris en 1784. Il est un écrivain, philosophe mais aussi encyclopédiste français. Grand philosophe des Lumières, ce dernier a apporté son érudition débordante et ses qualités novatrices dans de nombreux domaines. Il s’est illustré aussi bien dans le roman, le théâtre, la critique que l’essai. Tout au long

« Discours du vieillard tahitien » dans supplément au voyage de Bougainville Auteur : Diderot Œuvre : Supplément au voyage de Bougainville. C'est un explorateur français qui découvre l'île de Tahiti, et la colonise afin de l'offrir à Louis XV. Après ce voyage, Bougainville écrit et raconte ce voyage. Diderot s'insurge contre ce récit et écrit alors une réponse sous forme de récit fictif qu'il appel Supplément au voyage de Bougainville. Il donne la parole au Tahitien et fait passer ses idées contre

scène une délibération en exposant ses propres interrogations. Le supplément au voyage de Bougainville participe pleinement à une révolution du regard sociologique : le naïf, le barbare prétendu devient le juge de l'européen, c'est l'inversion des rôles et cela rejoint le thème essentiel au 18e siècle, du regard sur l'autre et de l'autre sur soi : le « sauvage » comprend mieux la civilisation que Bougainville lui-même. Déjà Montaigne, dans ses essais avec ses « cannibales » avait opéré ou effectué

Sepulveda à dire que comme les Indiens ne sont pas semblables aux Européens, c’est forcément qu’il faut les réduire en esclavage. Dans Supplément au voyage de Bougainville, le baron affirme que Tahiti appartient aux Occidentaux vu qu’ils y ont accosté, en pensant que les sauvages ne diraient rien, puisqu’ils étaient moins puissants. Bougainville s’est pris pour le chef des Tahitiens car leurs mœurs n’étaient pas les mêmes que les siennes, bien qu’un vieillard ait voulu lui démontrer qu’ils étaient égaux