20 Juin 2006 Chambre Criminelle

comportements de l’individu tout comme les bases du droit social varie avec les lieux et les époques. La lutte contre le crime doit donc adapter ses méthodes et ses buts à de telles variations, d’où l’évolution de la réaction spéciale contre le phénomène criminel. L’histoire du droit pénal est mal connue, mais la date fondamentale de son évolution est 1810, date à laquelle fût promulgué le code pénal. Section I : L’évolution du droit pénal jusqu’en 1810 CHAPITRE 1 : Les origines du droit pénal A –

parlementarisme est définitivement assis, il faudra attendre 1958 pour qu’apparaissent le parlementarisme rationalisé et la stabilité institutionnelle qui va de paire. - Monarchie constitutionnelle : 14 septembre 1791 Constitution de l’an I : 24 juin 1793 (non appliquée en raison des circonstances) : régime de confusion des pouvoirs, c'est-à-dire d’assemblée. Constitution de l’an III : 22 août 1795 : Directoire : séparation accentuée des pouvoirs, type présidentiel Constitution de l’an VIII : 13

2014-2015 Introduction au droit pénal général On dit souvent que le droit pénal est le produit du phénomène criminel, et que s’il n’y a pas de crime, il n’y a pas de nécessité de ce droit. C’est la manière dont une société à un moment donné a encadré ses réponses au phénomène criminel en ayant recours à des règles, normes, textes. En 2014, la société française répond aux phénomènes criminels de façon similaire à la façon dont elle répondait au XIXème siècle. Il existe cependant des divergences (peine

formule exécutoire : formule définie par décret n° 47-1047 du 12 juin 1947) au condamné. A défaut de domicile ou résidence connu le Parquet reçoit la copie de l’exploit. L’huissier est tenu par le délai de prescription de l’action public pour faire parvenir son exploit (1 an pour les contraventions, 3 ans pour les délits, 10 ans pour les crimes). Des exceptions prolongent ce délai : notamment en matière de terrorisme et de stupéfiants (20 ans pour les délits, 30 ans pour les crimes) [art. 421-1 à 421-5

parties devant la cour d’assises. Raisons: – On peut considérer que le moyen d’inconstitutionnalité aura été soulevé au cours de l’instruction pénale laquelle est obligatoire en matière criminelle. D’ailleurs, dans ce cas, si on soulève un moyen d’inconstitutionnalité pendant l’instruction, c’est la chambre de l’instruction qui en sera saisit et va examiner ce moyen. Ce n’est donc pas le juge d’instruction qui s’occupera de transmettre la QPC. – La cour d’assises est composée en majorité

------------------------------------------------- INTRODUCTION Droit pénal appelé aussi droit criminel, il peut se définir de manière générale comme la branche du droit qui a pour objet la répression des comportements les plus graves. Les infractions pénales sont placées en trois groupes selon la gravité du comportement : crime, délit, et contravention. En droit pénal, le comportement prohibé va être sanctionné par une peine. C’est ce qui va permettre de le distinguer de toutes les autres

l’Administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental (ATNUTO) : du 25 octobre  1999 au 20 mai 2002 ;  - la  Mission  de  l’ONU  en  République  démocratique  du  Congo  (MONUC) :  depuis  le  24 février 2000 7  ;  - la Mission des Nations Unies en Ethiopie et en Erythrée (MINUEE) : du 15 septembre 2000  au 31 juillet 2008 8  ;  - la  Mission  d’appui  des  Nations  Unies  au  Timor  oriental  (MANUTO) :  du  17  mai  2002  au  20 mai 2005 ;  - la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) : depuis le 19 septembre 2003 ; 

protection particulière. L'exemple le plus marquant est celui d'un médecin qui ayant confondu des patientes avait provoqué une interruption involontaire de grossesse et n'avait pas été inculpé d'homicide involontaire car la Cour de cassation en chambre criminelle s'est refusé à cette dénonciation à cause de la non existence de la personnalité juridique pour l'embryon du fait qu'il n'était pas encore né. Dans son arrêt du 4 mai 2004, elle a fait valoir que le régime juridique de l'enfant à naître relève

mars 2007 où ils entrent en France sur simple présentation « d’une carte d’identité ou d’un passeport en cours de validité ». L’objectif d’espace sans frontière s intérieurs, affiché par l’acte unique européen de 1986 et par l’accord de Schengen du 19 juin 1990, leur donne même la possibilité de pouvoir entrer en France sans aucun contrôle douanier, donc sans avoir à fournir aucune pièce d’identité. Toutefois, l’accord de Schengen permet aux Etats membres de rétablir, pour des périodes limitées, le

la zone concédée (...) » (T. com. Paris, 4 août 1976, LPA 10 juin 1977 ; dans le même sens, CA Paris, 2 juin 1981, Gaz. Pal. 1981, 2, jur., p. 631, note Marchi J.-P., « L'exigence de l'exclusivité territoriale est à l'évidence par elle-même (...) indispensable pour concourir à caractériser un contrat de concession exclusive »). Encore faut-il que la zone d'exclusivité territoriale consentie au distributeur soit délimitée (CA Pau, 25 juin 1992, Cah. jurispr. Aquitaine 1992, Fasc. 3, p. 388). En l'absence