4.48 Psychose

Démarche de soin d’un patient hospitalisé en psychiatrie : M. Pierre B., âgé de 43ans, entré dans le service le 15.04.05, est à J32 d’hospitalisation du fait d’une psychose schizophrénique indifférenciée évoluant depuis 30ans. De ce fait, il est pris en charge en ALD à 100% par la sécurité sociale, de même que le forfait journalier est pris en charge par sa mutuelle. Ce monsieur est célibataire et habite chez son père qui a d’ailleurs été une personne ressource lors de ce dernier épisode

effet, d’un point de vue étymologique, « schizo » vient du grec « schizein » qui signifie « fendre », « séparer » et « phrénie » qui vient de « phrên » signifie « esprit », « pensée ». Il définit alors le groupe des schizophrènes comme un groupe de psychoses dont l’évolution est soit continue, soit phasique et qui se caractérise par la dislocation des fonctions psychiques puis par des troubles des associations d’idées, responsables des barrages, enfin par des troubles affectifs s’accompagnant de discordance

phrases, plus de distinction entre désir et réalité, sentiment de ne pas vivre ds le même monde que les psychotiques = étrangeté. - Distinction névroses/états limites/psychoses : Angoisse de castration (lié au complexe oedipien → peur de perdre le pouvoir, de ne pas être à la hauteur. Etat limite = angoisse d'abandon Psychose = angoisse de morcellement Lié au caractère contenant des 1ers mois de l'enfant et dc à la construction psychique. - Mode de fonctionnement Transitoire = bouffées délirantes

introduit dans le vocabulaire psychiatrique les termes de schizophrénie et d'autisme, ce dernier étant caractérisé par le repli sur soi. ♦ 1943; Léo Kanner, pédopsychiatre, décrit pour la première fois l'autisme, l'identifiant non pas comme une psychose de l'enfant mais comme une maladie à part entière. ♦ 1998: Une étude a semé la panique dans le monde anglo-saxon en faisant un lien entre le vaccin ROR (Rougeole-rubéole-oreillons) et l'autisme infantile. Plusieurs études (britannique, canadienne

de substitution →Destin de l’affect. Affect non converti ; non reporté sur le plan corporel. => Psychonévrose de défense, 1894. Différents destin : soit mécanisme de conversion ; soit mécanisme de transposition. →4 idées de Freud dans Névrose, psychose et perversion. 1. Existence d’un tronc commun de toute névrose. 2. qui s’appuie sur l’existence affect pénible. 3. En lien avec vie sexuelle. 4. D’où mécanisme de défense (lutte contre l’angoisse). →Distinction entre phobie et obsession. 3 traits

humaine et affective ou idéale. Le mécanisme du deuil consiste en un désinvestissement de l'objet perdu, en un retrait de la libido, par le biais de la remémoration, du ressassement. Le deuil peut prendre une tournure pathologique, versant dans la psychose par le déni. Selon Freud, le deuil et la mélancolie partageraient certains symptômes, mis à part la mésestime de soi, l'accablement d'auto-reproches. Freud, à partir de cette différence fondamentale, déduit que la perte à laquelle réagit le mélancolique

J’ai choisi de prendre en charge Mr O, 17 ans, enfant unique déscolarisé à l’âge de 13 ans vivant avec sa mère d’origine algérienne arrivée en France à 19 ans. Le père de l’enfant déclaré par la mère n’a jamais voulu reconnaitre la paternité même après une procédure judiciaire qui n’a pas abouti et qui a fait beaucoup souffrir Mme O, son fils ne la donc jamais connu. Il est pris en charge par la sécurité sociale et bénéficie de la mutuelle de sa mère. L’histoire de Mr O est marquée par la violence

UN COLLAPSUS DE LA TRANSCENDANCE François Tosquelles et la psychose « Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c’est l’homme même qui disparaît » (Tosquelles, 1992) Cela tient beaucoup à la kinesthésie. A une posture, davantage qu’à une parole. A une façon d’habiter l’espace avec l’autre. A un être là. Qui est le « fou » pour moi ? Quel sens je donne à sa folie ? Est-ce que j’accepte ou non d’être impliqué dans ce qui se donne là, à voir et à ressentir

de persécution. Un délire se construit alors, qualifié de « paranoïde ». La schizophrénie engendre des dysfonctionnements cognitifs, sociaux et comportementaux qui évoluent avec des phases aiguës, et des phases quasi asymptomatiques[1]. C'est une psychose, qui peut évoluer favorablement dans un délai plus ou moins long. Cette pathologie a une prévalence globale d'environ 0,3-0,7% dans la population[2],[3]. Le diagnostic se fonde sur l'observation du comportement et sur des expériences rapportées

environ. Déficitaire (syndrome) : qualifie une partie de la symptomatologie schizophrénique qui comporte notamment le repli sur soi, l’indifférence, l’appauvrissement de la pensée, diminution de l’initiative et de l’activité. Délire de persécution : psychose au cours de laquelle le malade croit être, perpétuellement, l'objet d'actions malveillantes Dissocié/Dissociation : désorganisation du cours de la pensée marquée par un défaut d’unification et de synthèse, ainsi qu’un relâchement des processus associatifs