A Chacun Sa Morale

Une argumentation contre le relativisme  par Jean Laberge, du cégep du Vieux Montréal    On entend couramment dire "En matière de morale (avortement, clonage, euthanasie), toutes les opinions se valent.", "Chacun a sa perception des choses, ses valeurs; personne n'a tort.", "On ne doit pas juger les autres, car on ne vit pas ce qu'ils vivent", etc. Pour bon nombre d'entre nous, ces phrases paraissent receler une grande sagesse. En philosophie, cette prétendue sagesse populaire prend le nom de relativisme

Sujet : La morale et le droit Bien avant la naissance du Christ, Horace confrontait déjà la morale et le droit, en se demandant « Quid leges sine moribus, quid mores sine legibus? », que l'on peut littéralement traduire par :«  Que sont les lois sans les mœurs,et que sont les mœurs sans les lois?». Par cette question rhétorique, Horace nous invite à remarquer la proximité évidente entre ces deux notions. Malgré le fait que le droit et la morale aient fortement évolués depuis le Ier siècle avant

Plan de dissertation "Il est important d'apprendre à nos enfants qu'il y a des règles qu'il faut transgresser, que le pouvoir n'est pas divin" Énoncé : "Il est important d'apprendre à nos enfants qu'il y a des règles qu'il faut transgresser, que le pouvoir n'est pas divin" Thème : Éduquer nos enfants à l'esprit critique Définition lexicale : Les règles sont à comprendre ici comme des lois, de grande importance, voir même comme des ordres. Et son affirmation " Il

La justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental en vertu duquel les actions humaines doivent être sanctionnées ou récompensées en fonction de leur mérite au regard du droit, de la morale, de la vertu ou autres sources prescriptives de comportements. Quoique la justice soit un principe à portée universelle, le juste apparaît pouvoir varier en fonction de facteurs culturels. La justice est un idéal souvent jugé fondamentalement pour la vie sociale et la civilisation. En tant

car on s’aperçoit rapidement que cette définition est naïve. Une telle conception renvoie à l’anarchie , à la loi du plus fort, à une apologie des passions et ne peut donc convenir à l’homme, vivant en société. La liberté civile, c’est la liberté du citoyen vivant en société et soumis à des lois. Ce sont les lois qui fixent les limites, les interdits et qui autorisent aussi certains comportements. L’homme a ainsi des droits ( libertés qui lui sont octroyées) et des devoirs ( obligations de respecter

La politique L’étymologie vient du mot Polis, la cité. Cela désigne une communauté vivante, autonome, qui se gère elle-même ; mais également un bien commun à rechercher, un intérêt général, qui doit être UTILE à tous et JUSTE pour chacun. La politique suppose un pouvoir permanent, des institutions où plusieurs personnes dirigent ensemble. Elle se montre dans le pouvoir : le jeu entre l’autorité et l’obéissance. L’action politique suppose l’usage de la parole. Le langage joue un rôle essentiel

avoir le sentiment que les règles du devoir s'opposent à ses envies mais aussi à son bonheur ou à sa liberté et donc être amené à penser que les devoirs sont des contraintes. Pour autant, les devoirs sont-ils seulement des contraintes ? Autrement dit, il s'agit de déterminer si tous les devoirs sont des contraintes. Ces deux termes, devoir et contrainte, peuvent au premier abord paraître identiques, étant tous deux à l'origine d'une action dirigée à l'encontre du penchant naturel. Cependant, d'où provient

associés s'engagent à partager toute perte ou tout bénéfice qui découlerait de cette association. Recherchant un fondement du pouvoir moins discutable que le droit divin (Saint Bonaventure) et moins arbitraire que la force (Machiavel), les penseurs politiques se sont tournés vers le concept juridique d'accord contractuel fondé sur le consentement mutuel. La conception contractuelle de l'Etat est le produit d’une culture qui définit l’être humain comme un être rationnel, c’est-à-dire non seulement

ainsi à s'engager à partager toute perte ou tout bénéfice qui découlerait de cette association. Recherchant un fondement du pouvoir moins discutable que le droit divin et moins arbitraire que la force, les penseurs politiques se sont tournés vers le concept juridique d'accord contractuel fondé sur le consentement mutuel. La conception contractuelle de l'Etat se fonde sur la définition de l’être humain comme être rationnel, c’est-à-dire non seulement raisonnable, donc intelligent et moral, mais

règle de droit L’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen dispose que : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui  cad que Notre liberté s’arrête quand celle de l’autre commence c’est en ce sens que l’on peut déjà voir un aspect  contraignant du droit . Nous ne sommes pas libre de tout , nous avons des obligations qui nous contraint a les respecter. Le droit permet d'organiser le rapport des être humain au sein d'une société mais c'est aussi un ensemble