À la recherche du temps perdu

Le personnage au XIXème siècle Le personnage romantique : Le personnage romantique a été crée au XIXème siècle par Châteaubriand. Il possède des caractéristiques qui lui sont propres : il a une histoire et une psychologie, il est amoureux, épris de justice, marqué par une profonde mélancolie, il fait partager au lecteur son émotion devant les beautés de la nature mais aussi les inquiétudes d'un « moi » incompris. Le héros de la première vague romantique, où l'on cherchait avant tout la

Une histoire qui intéresse et capte l'attention du lecteur permet souvent de donner de la valeur à un roman. En effet, l'histoire est la charpente du roman, son ossature. Elle constitue un fil directeur qui guide le lecteur du début jusqu'à la fin de sa lecture. Ainsi, l'extrait de La Chartreuse de Parme de Stendhal proposé raconte la spectaculaire et périlleuse évasion nocturne du héros, qui descend à l'aide d'une corde du haut de la tour. Ce texte constitue un épisode romanesque, digne des romans

Texte 2 Émile Zola Germinal (1885) Texte 3 Marcel Proust Du côté de chez Swann (1913) Texte 4 Albert Camus L’Étranger (1942) Dans ces 3 incipit, on a affaire à un personnage assez banal, qui ne ressemble pas à un chevalier ou encore à un aventurier. On appelle ça un anti-héros. Dans l’incipit de Germinal, on parle d’un homme qui marche jusqu’une mine, il ne fait que marcher et est surpris par des « brasiers » pas loin de lui, tout simplement. Le récit est rapporté par un narrateur interne

La famille Bloch Avant d’en venir à la famille Bloch dans « À l’ombre des jeunes filles en fleurs », j’aimerais revenir sur la première rencontre du héros avec Bloch qui se trouve dans Du côté de chez Swann. (p.89-92) Dans la section "Combray" dans « Du côté de chez Swann », le narrateur nous présente pour la première fois Bloch. Il est plus âgé et c’est lui qui recommande au héros de lire un livre de Bergotte, bien qu’il ne l’ait pas encore lu lui-même. Sa façon de parler est remplie d’exagérations

pas ; ou si peu. A trente ans passés, il serait bien embarrassé si vous lui demandiez de parler de ses parents. Il les a à peine connus. Voilà d’ailleurs ce qu’il répond à une enquête sociale : Quelle structure familiale avez-vous connue ? J’avais répondu : aucune. Gardez-vous une image forte de votre père et de votre mère ? J’avais répondu : nébuleuse. Vous jugez-vous comme un bon fils (ou fille) ? Je n’ai jamais été un fils. Dans les études que vous avez entreprises, cherchez-vous à conserver l’estime

le groupe en question. Pour faire partie de ce groupe, il faut respecter certaines conditions, dictées par les Verdurins. Cette ouverture constitue une façon de donner un ton peu sérieux à l’ensemble du récit. L’ignorance de ces personnages, notamment celle de Cottard, qui est systématique, et qui fait place à l’ironie étant donné que le docteur passe pour un savant, leurs croyances, leurs habitudes et leurs excès les rendent comiques. En créant le professeur Cottard, Proust semble avoir voulu

Marcel Proust nous invite, dans ce roman autobiographique à un dîner dans la haute société au début du 20éme siècle. Ce dîner est une scène de première rencontre entre l'auteur-narrateur et un écrivain qu'il admire mais dont il se moque. Toutefois une apparente confusion qui mélangerait admiration et moquerie pour établir un portrait qui ne correspond pas à celui de Proust lui même, écrivain lui aussi. En conséquence ce portrait tracé par le narrateur ne serait-il pas une mise en scène humoristique

moins sociable que le silence. » Montaigne. « Epouse un archéologue, plus tu vieilli, plus il s’attache à toi. » ( Noël Wick Land ) « Posséder une autre langue, c’est posséder une autre arme. » véritable version : « Qui possède une autre langue, possède une autre âme ! «  «  Of the wonders that I yet have heand. IT seems to me most strang that men should be fear, seeing that death, a nécessaire end, will come when it will come. » By W.Shakespear «  Julius Cesar » Marcel Proust

n’éprouve pratiquement pas d’attrait pour Odette de Crécy. Cette femme qu’il a rencontré une soirée au théâtre appartient à une classe inférieure à celle de Charles Swann, mais cela ne l’empêche pas de la rencontrer régulièrement dans le salon de Mme Verdurin. Assis sur un canapé à côté d’Odette et tandis qu’on y joue la sonate, une passion amoureuse semble naitre chez Swann. Celle-ci se confirme le soir, où il la recherche dans tous les restaurants de Paris. Swann devient l’amant d’Odette mais, elle

une partie de son passé par le biais de la mémoire involontaire. Comme Deleuze a bien dit « Proust parle de la plenitude des reminiscences ou des souvenirs involontaies, de la joie supraterrestre que nous donnent les signes de la Mémoire, et du temps qu’ils nous font brusquement retrouver » (DELEUZE, 1964). La mémoire involontaire, chez Proust, fait le narrateur se souvenir de détails à partir des signes qu’il y a eu durant sa vie et qui reviennent dans quelques circonstances. Pendant beaucoup