Abbaye de Thélème

Gargantua laisse éclater tout son humanisme à la fin du roman lorsqu’il se fait mécène en faisant construire l’abbaye de Thélème, lieu de religion, libéré de tous complexes et fausses dévotions « Ci n’entrez pas, hypocrites, bigots, vieux matagots, souffreteux bien enflés, Torcols, idiots plus que n’étaient les Goths ou les ostrogoths, précurseurs des magots. »(p 359). Cette abbaye est le symbole d’une religion nouvelle, basé sur la vraie foi et la vraie connaissance, ayant rejeté les erreurs obscurantistes

la ballade, le chant royal mais aussi le rondeau (poème bref dans lequel la première partie du premier vers revient à la fin des strophes) ou l’épître. 8) L'abbaye de Thélème est la première utopie de la littérature française, décrite par Rabelais dans Gargantua. La règle du lieu sera l'inverse de ce que connaissent les abbayes de l'époque, dont les moines sont soumis à l'obéissance à une discipline et à une hiérarchie. La devise de l'abbaye est : « Fais ce que voudras ». Les Exercices spirituels

la guerre, Alcofribas reprend la parole, s’adresse aux lecteurs et conclut. Rien de tel dans la fin du Gargantua : les personnages interprètent diversement une « énigme » et nous restons dans la logique de l’action (l’énigme ayant été trouvée dans Thélème). 8. En fait, les fins sont analogues, non pas dans leurs relations avec les débuts des romans, mais avec les prologues. Toutes deux reprennent en effet le thème de l’interprétation. Le prologue du Gargantua pose la coexistence de deux méthodes interprétatives

au XVIe siècle que les utopies fleurissent avec Thomas More, Rabelais et son « abbaye de Thélème ». L’amour de la vie, de la beauté des choses, éclate dans la peinture ou la poésie. Rabelais nous invite à prendre connaissance de cette abbaye construite à ‘image d’un château de la Renaissance « cent fois plus magnifique que n’est Bonnivet, ni Chambord ni Chantilly ». Il y évoque en détail les splendeurs de cette abbaye d’un nouveau genre : matériaux précieux, vastes salles claires ornées de peinture

société, société parfaite ou les gens étaient heureux permet de dénoncer celle ci. Mais à la fin on retrouve une lassitude du monde 'parfait'. Eléments; veuillent faire partager le travail, il faut sans cesse faire des travaux manuels. -Rabelais, abbaye de Thélème: communauté avec des valeurs significatives, humanistes. Les hommes et les femmes s'entendent bien alors que c'est n'est pas le cas dans la vie... (BRAZIL: monde ou tout est informatisée, mouche touche le clavier et condamne a mort un homme)

projet envoyé par un dessinateur à l'abbé Gozbert. Mabillon pense que ce dessin est dû à l'abbé Éginhard, qui dirigeait les constructions de la cour sous Charlemagne; quel que soit son auteur, il est d'un grand intérêt, car il donne le programme d'une abbaye à cette époque, et la lettre à l'abbé Gozbert, qui accompagne le plan, ne peut laisser de doutes sur l'autorité du personnage qui l'a écrite1. Nous présentons ici (1) une réduction de ce dessin2. Plan.abbaye.Saint.Gall.png L'église occupe une grande

nature vivante. Le décor extérieur était vaguement représenté en arrière-plan, dépourvu de la moindre cohérence en ce qui concerne les détails réalistes. Néanmoins, Rabelais nous décrit dans « Gargantua » (1532) un monde totalement utopique, l' « abbaye de Thélème ». Un cadre de vie idéal inspiré par l'humanisme. Un château Renaissance hexagonal, avec six étages, dépourvu d'horloges... bref, un lieu assez fantastique où tout est permis : « fays ce que vouldras ! », indique l'écriteau de la porte d'entrée

elle-même, est mise en règles. Mais, à côté de cette apparente austérité, l’homme de la Renaissance manifeste un goût très fort pour le romanesque. C’est au XVIe siècle que l’on voit fleurir les utopies (avec Thomas More, Rabelais et son « abbaye de Thélème ») et l’amour de la vie, de la beauté des choses, éclate dans la peinture ou la poésie. III_ L'humanisme et la « foi en l'éducation »  1. Comenius, l'éducation comme « atelier de l'humanité »  La formule de Comenius l'éducation

équilibre : 2C. Pour trouver la bonne mesure, il faut adroitement concilier mesure et démesure. L' uvre de Rabelais sait mettre en scène les deux forces, alternativement salubres et dégradantes, pour finalement proposer la « démesure réglée » de Thélème. L'usage qu'il fait du discours concilie l'élan jubilatoire avec la modération raisonnée d'une parole capable d'accomplir au mieux sa mission. Platon conteste aussi le formalisme stérile de l'éloquence, dont les galimatias de Sganarelle donnent une

nature vivante. Le décor extérieur était vaguement représenté en arrière-plan, dépourvu de la moindre cohérence en ce qui concerne les détails réalistes. Néanmoins, Rabelais nous décrit dans « Gargantua » (1532) un monde totalement utopique, l' « abbaye de Thélème ». Un cadre de vie idéal inspiré par l'humanisme. Un château Renaissance hexagonal, avec six étages, dépourvu d'horloges... bref, un lieu assez fantastique où tout est permis : « fays ce que vouldras ! », indique l'écriteau de la porte d'entrée