Abbon De Fleury De La Fidélité Due Au Roi

public. Le pouvoir c’est le roi. Le mot « publicus » sert désormais à désigner ce qui appartient au roi. À cette époque, il n’y a pas d’ordre, de justice publique, il n’y a pas non plus de finances publiques. À la place on a la paix du roi (ordre publique), au lieu de la justice publique et des finances publiques on a la justice et les finances du roi. Le roi mérovingien n’est pas un chef d’état: c’est un chef militaire. Il a le titre de « Rex francorum » c’est-à-dire le roi des francs, c’est-à-dire

l’époque se mélange alors depuis 2 siècles des gallos romains soumis à l’autorité romaine ainsi que d’autre peuple barbare (Francs, Wisigoths, …) En 476, lorsque l’empire chute et un nouveau pouvoir va apparaitre la royauté merovingienne (issu d’un roi franc) est le produit parfais du mélange entre les traditions barbare et romaine Merovingien car descendant de Mérovée un glorieux ancêtre franc. I- Les caractères romains et francs de la royauté mérovingienne Avant la chute de l’empire de

Ailleurs, les princes et seigneurs se partagent l’autorité politique. Au XIe siècle, les efforts du roi consistent principalement à consolider son pouvoir sur son domaine. Le royaume de Bourgogne connaît une évolution similaire, par exemple en Provence où les deux comtes voient leur pouvoir s’amoindrir au Xe siècle. Il faudra connaître les structures politiques d’encadrement à tous les niveaux, du roi au seigneur, leur organisation, leurs idéologies, leurs relations et l’imbrication des pouvoirs laïcs

justice permet de mesurer la vitalité de l'état selon les époques. Au fur et à mesure que l'état s'affirme il va attirer progressivement à lui non seulement la norme juridique mais aussi l'exercice de la justice. Du moyen âge jusqu'aux temps modernes le roi s'impose progressivement comme un souverain justicier au détriment de pouvoirs concurrents. Le terme institution vient du mot latin « instituere » qui signifie établir quelque chose qui tienne debout, quelque chose qui demeure. Les institutions sont

Droit moderne. S’il s’agit d’un Droit imprégné de religion c’est parce que par exemple le Droit Mésopotamien se considère comme une révélation : le Code d’Hammourabi, roi de Babylone qui a réunifié la Mésopotamie en 1750 av JC, proclame le respect envers le Dieu Shamash (le soleil et la justice) qui avait lui-même dicté le code au roi. Dans ces sociétés le Droit s’approche plus de la morale et a un but de conservation sociale. L’ordalie est aussi un signe de l’imprégnation religieuse puisqu’il s’agit

évêque chrétien. Il aurait évangélisé la Bourgogne. Au cours du 3ème siècle, les églises se multiplient et Reims possède un évêque au milieu du 3ème siècle. Dès lors Rome commence à réagir et organise des persécutions officielles. La première est due à l'empereur Valérien en 257-258. En 303, l'empereur Dioclétien prend la suite. Entre ces 2 persécutions, durant les trêves, les chrétiens se réorganisent. La progression du christianisme n'est pas contrôlée. Les premières communautés chrétiennes se

les flaviens et les antoniens arrive une nouvelle dynastie (orientale) : les sévères. Ils vont faire disparaitre toute trace de la république et instaurent un régime absolu militaire. L’empereur à d’immenses pouvoirs, chef de l’armée qui lui jure fidélité, décide de son recrutement, pouvoir législatif (édit = norme à valeur générale qui s’applique à tout l’empire). Il a aussi le pouvoir de rendre la justice tant au criminel qu’au civil et en 1ère instance comme en appel). Enfin il nomme les sénateurs

car les structures politiques ont également évolué. Au départ, dans la Grèce Antiques, on se trouve face à une Monarchie. De cette royauté de la Grèce antique, on peut dégager 3 éléments : 1/ Cette Monarchie met en relation un roi, des nobles et un peuple. Le roi ne déteint son pouvoir ni par un désignation ni d’une élection. 2/Puis après la monarchie, apparition du Régime de la Cité= Grèce Classique. Le pouvoir n’appartient plus à une seule personne mais à une communauté. Cette communauté

dont il est le protecteur en tant que « père de la patrie ». Cette protection s’exerce par les gratifications offertes au peuple de Rome (du pain et des jeux, constructions) et par son action auprès des provinciaux et de l’armée dont il renforce la fidélité par des dons en argents (donativum). Culte impérial : Dès le règne d’Auguste, on honore à Rome le génie de l’emp. Et son culte est associé à celui d’autres divinités comme les ares. D’autre part, prestige personnel de l’emp. Accru par le rappel

centrée sur le fief. A cessé d’être le modèle dominant au 13ème siècle, quand l’Etat en construction s’impose de plus en plus. Guerre de Cent ans, contre les Anglais : la guerre n’est plus seigneuriale, mais une guerre nationale pour ne pas avoir un roi anglais. Besoin d’une armée permanente, donc d’un impôt permanent. Pour lever l’impôt, besoin d’une administration permanente pour lever l’argent, le gérer. L’Etat est construit. La guerre fabrique l’Etat. La seigneurie (le pouvoir sur le commun)